Vents & Voyages

Au Cœur Des Alpes Australiennes, Entre Plaines Et Montagnes

Nous venons de quitter Melbourne un tant soit peu désabusés après une très rapide visite de la ville qui ne nous a pas vraiment emballés et nous ne savons où aller ensuite. Seul mot d’ordre, être à Sydney le 24 (pour trouver un super magasin avec plein de fromages pour fêter Noël dignement. On voit les priorités après 1 mois de cheddar … ). Trois options s’offrent à nous, faire comme la plupart des touristes et longer la côte sud, prendre l’autoroute et rejoindre Sydney en 1 journée, ou bien couper à travers et passer au cœur des Alpes australiennes regroupant les plus hauts sommets du pays

Nous avons rapidement écarté la première option car du fait des saisons inversées, les vacances estivales ayant commencées en Australie, on se doutait qu’il y aurait foule et que tous les spots sympa de camping seraient vite remplis. Et nous, on n’aime pas les gens (façon de parler, hein, on n’est pas toujours des montres). Et puis, en 1 mois dans le pays on commençait à comprendre l’intérêt « relatif » de certains sites touristiques. Ayant déjà bien profité des plages du ningaloo, on cherchait autre chose.

La deuxième option est passée à la trappe unanimement. Visiter Sydney oui, mais y passer 1 semaine complète, brrrr, rien que d’y penser j’en ai des sueurs froides. Ne nous restait donc plus que la troisième option, celle que nous préférions dès le départ.

Après avoir découvert le désert puis la côte australienne, on rêvait de crapahuter de nouveau dans des montagnes dignes de ce nom. Et ça tombait bien, puisque sur notre chemin se dressaient les sommets de, non pas un, ni deux, mais bien trois parcs nationaux !

En une semaine nous avons donc pu traverser et profiter des parcs suivants :

kosciuszko

Alpine National Park

Une fois notre planning établi et un sandwich dans le ventre, roule ma poule ! Première destination, le Alpine National Park et son Mont Buffalo. Comme on avait le temps et que mon guide m’indiquait un jolie région viticole dans le coin, la Yarra Valley, on s’est dit que ce serait sympa d’y faire un tour. 

Yarra Ranges et la tempête

Je t’arrête de suite, on n’a jamais vu les vignobles ! Par contre on a traversé des paysages qui changeaient complètement de style par rapport à tout ce que nous avions pu voir jusqu’à présent. Beaucoup plus de végétation et de champs cultivés autour de nous, mais aussi un nombre impressionnant de lacs artificiels avec des arbres morts au milieu. C’est… perturbant ! 

yarra-valley

yarra-valley

Pour la petite anecdote, ce soir là alors que nous cherchions un camping tranquille où nous poser, la pluie commence à tomber. Doucement, puis de plus en plus fort, avec beaucoup de vent, des éclairs et le grondement de l’orage sur nos têtes en sus. Pas hyper rassurés à l’idée de monter la tente sous la pluie et de dormir sous les arbres avec l’orage et le vent qui faisait plier les eucalyptus, on a quitté le spot que nous venions de trouver en espérant nous éloigner et trouver mieux ailleurs.

Le point positif c’est qu’on est bien sorti de l’orage et qu’on a pu profiter d’un coucher de soleil sublime ! Mais le point négatif c’est qu’on ne trouvait plus aucun site où nous poser qui ne soit pas complètement trempé, la pluie nous ayant précédés. A 22h nous roulions encore sans trop savoir où nous poser alors que notre super application de campings ne nous indiquait aucun emplacement à moins de 200km. Gloups.

coucher soleil australie

coucher soleil australie

Mais le pire restait à venir… Au fur et à mesure que nous roulions, on constatait que l’orage avait dû être sacrément violent dans le coin car des branches d’eucalyptus arrachées par le vent jonchaient la route. Des petites branches d’abord, puis des plus grosses qui m’ont forcées à sortir de la voiture pour les enlever, jusqu’à ce qu’on se retrouve complètement bloqué par un tronc d’arbre qui nous coupait la route ! Le truc incroyable ! On était sur une petite route au milieu de nulle part et nous n’avions vu quasi aucune voiture … le stress!

Mais c’était sans compter sur la débrouillardise du co-voyageur qui, faute d’avoir mieux, entreprit de taillader le tronc de l’eucalyptus avec son couteau ! Oui, oui. Et le pire c’est que ça a marché. Heureusement que l’eucalyptus se coupe bien 🙂

tempête australie

Tu penses que l’histoire s’arrête là ? Héhé, ben non, il y avait encore pire à venir ! Quelques kilomètres plus loin, alors qu’on approchait d’un village où on espérait trouver un parking pour se poser (à minuit, enfin !), rebelote, un deuxième tronc ! Mais celui-ci était bien trop gros pour être coupé avec un canif.

Je peux te dire qu’on n’en menait pas large à se demander comment faire … mais fort heureusement, on n’a pas eu le temps de trop réfléchir car un autre véhicule est arrivé avec, à son bord, une famille d’australien ET une tronçonneuse !!!! La maman devait aller chercher sa fille à l’école du village et ayant pris connaissance de l’état des routes elle avait emmené le nécessaire avec elle, et même un câble pour tirer les troncs. C’est qu’ils sont bien équipés là-bas !

Même en l’écrivant je me dis que c’est complètement improbable cette histoire, et pourtant… Nous avons donc passé les derniers kilomètres en compagnie de cette famille en les aidant à déblayer la route avec la tronçonneuse jusqu’au village où, sans demander notre reste, nous nous sommes installés à l’arrache pour essayer de dormir aussi bien qu’on le pouvait à l’étroit dans la voiture.

Moralité de l’histoire, ne pars jamais sans ton couteau suisse, ça peut toujours servir !

Mont Buffalo

Inutile de te dire qu’on avait des têtes à réveiller les morts le lendemain matin. A la lumière du jour, on a surtout pris conscience des ravages de la tempête et on a estimé qu’on avait eu un sacré flair en décidant de reprendre la route quand le vent s’est levé. T’imagines te prendre un arbre sur ta voiture (de location) ou pire sur ta tente ?

Au moins, c’est une aventure qui restera dans les mémoires !

Malgré la fatigue on a repris la route vers le Mont Buffalo, première étape des Alpes australiennes, où nous comptions passer la journée. Alors que je pensais que seule la Tanzanie était montagneuse, mon excitation était à son comble à l’idée de crapahuter de nouveau. Mais surtout, je me demandais bien à quoi pouvait donc ressembler ces « montagnes ». Autant pour la Nouvelle Zélande, j’avais une idée assez précise compte tenu du nombre de photos sur la toile, autant pour l’Australie, je n’avais jamais vu de photos de montagnes telles que je me les représente et ce n’est pas les forêts d’eucalyptus qui nous bouchaient la vue sur la route qui allaient m’aider.

Pour te donner une idée, il s’agit de montagnes granitiques, loin de ce qui peut se voir par chez nous (du moins, par chez moi dans le Jura). Pas de conifères typiques, mais de nombreuses espèces d’eucalyptus se côtoient sur les pentes douces au milieu d’innombrables blocs de granites clairsemés ici et là.

Le parc n’est pas très grand et seule une unique route permet de rejoindre les différents belvédères ainsi que les départs de randonnées. Etant donné la nuit chaotique que nous venions de passer, l’envie de randonner n’était pas vraiment là. Nous nous sommes ainsi contenté de parcourir le parc en voiture pour accéder aux principaux points de vue.

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La route étant sans issue, nous n’avions pas d’autre choix que de revenir sur nos pas pour quitter le parc, alors autant commencer par le belvédère le plus loin : the Horn.

En culminant à 1723 mètres, ce point le plus haut du massif permet d’embrasser un panorama à 360° sur les massifs granitiques de la région. Il faut compter environ 20 minutes pour y accéder à pied en empruntant plusieurs escaliers taillés au milieu d’énormes blocs de roche. 

Alors que la vue était bien dégagée pendant l’ascension, arrivés au sommet on s’est retrouvé dans la brume qui montait de l’autre côté ! Après plusieurs minutes, on a enfin pu profiter d’une percée dans les nuages pour s’émerveiller quelques instants du paysage vallonné sous nos pieds avant que la fenêtre se referme.

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Nous avons continué l’après-midi à découvrir certaines des particularité de ce parc comme sa montagne pyramidale au nom évocateur « la Cathédrale » et à nous poser milles questions sur la vaste forêt d’eucalyptus, morts à première vue.

Malgré mes recherches, impossible de savoir si en effet ces arbres étaient bien morts à la suite d’un incendie ou si c’est leur ‘état’ naturel.  Le mystère reste entier… 

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C’est bien dommage que mon état de fatigue m’ait enlevée toute motivation pour randonner car le parc est très agréable et peu touristique et j’aurais bien aimé en profiter un peu plus.

Tant pis.

A la place nous avons repris la route vers le charmant petit village de Yackandandah où nous avons flâné un peu dans ses rues, vestiges de l’époque de la ruée vers l’or au milieu du XIXème.

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Informations pratiques

Tarifs et horaires: Le parc est ouvert toute l’année gratuitement. Cependant, en hiver le parc étant enneigé, certaines routes ne sont pas accessibles.

Pour en savoir plus sur les activités possibles au Mont Buffalo, tu trouveras une mine d’informations sur le site du Mont Buffalo.

Kosciuszko National Park

Deuxième étape dans les Alpes australiennes, le Kosciuszko National Park qui abrite le plus haut sommet de toute l’Australie, rien que ça !

Je sens que tu meurs d’envie de savoir son altitude, pas vrai ? Le mont Kosciuszko culmine donc à… 2228 mètres ! Une broutille comparé à nos belles montagnes, mais bien assez haut pour permettre aux australiens de venir skier ici l’hiver !

Le parc de Kosciuszko est très grand et notre temps n’étant pas illimité, nous avons dû nous restreindre à une toute petite portion du parc, celle dites des High Plains située au plus près de Canberra afin de reprendre l’autoroute ensuite.

En cherchant où aller, notre application nous indique un site au nom intriguant ‘Blue waterholes’. Perdu dans la brousse, loin de toute civilisation, on prend !

Snowy Mountains Road

Pour rejoindre ce coin paumé, nous avons suivi la route ‘panoramique’ (je pense sincèrement que Scenic Drive, ne veut pas dire la même chose chez eux …) qui longe une partie du réseau hydroélectrique, des barrages et des lacs artificiels.

Y’a quelques lacs et encore plein d’arbres morts, mais à part ça, c’est pas très folichon. 

alpes australiennes

Les Blue waterholes et Nichols Gorges

Après plusieurs kilomètres sur une piste cahoteuse, nous voilà arrivé dans ce qui ressemblait à un petit coin de paradis … Comme le nom l’indiquait si bien, un petit plan d’eau émeraude nous attendait.

Une oasis au milieu de la plaine.

alpes australiennes

Et mieux que ça, une belle randonnée promettait de nous faire découvrir la région et ses grottes de calcaire. En bien meilleure forme que la veille, c’est sans hésitation que nous avons pris le sentier… et puis on s’est perdu ! Haha.

Sérieusement, les loosers, au bout de 5 minutes on perd le sentier. Pour notre défense, ici dès que tu sors des zones les plus touristiques,  c’est bien plus à l’arrache niveau panneaux. On a finalement retrouvé non sans mal le chemin caché par la végétation, preuve qu’il n’y a pas du monde tous les jours, et on a pu rejoindre la première grotte. Il semblait bien qu’on puisse y entrer, mais sans lampe torche, et sans notion de spéléo, jamais tu me fais rentrer là-dedans !

Une vraie aventurière de l’extrême j’te dis.

kosciuszko high plains

Nous avons donc poursuivi à l’extérieur en longeant le petit ruisseau, et plus on avançait, plus le cadre était sympa.

D’un petit canyon, le paysage s’est soudainement transformé en une vaste plaine colorée par la multitude de fleurs sauvages qui s’y épanouissaient.

Magique !

kosciuszko alpes australiennes

kosciuszko

kosciuszko blue waterholes

kosciuszko

Même si le coin était tout à fait charmant, à part cette balade il n’y avait rien d’autre à faire, donc on a repris la route pour nous rapprocher de notre dernière étape dans les Alpes australiennes, les Blue Mountains.

Mais la journée n’avait pas finie de nous réserver des surprises … Alors que nous quittions la piste par laquelle nous étions arrivés, d’étranges ombres dansent dans la forêt… Je n’en crois pas mes yeux lorsque je comprends de quoi il s’agit.

Nous sommes en réalité en présence de tout un troupeau de chevaux sauvages !

J’apprendrais par la suite, qu’il s’agit de Brumbies, des descendants de chevaux échappés ou perdus, certains depuis la colonisation. Malheureusement, ces magnifiques chevaux ne font pas le bonheur des locaux qui se plaignent des ravages causés par ces derniers notamment dans les cultures, et sont souvent, tristement, violemment abattus. 

chevaux sauvages australie

Et pour terminer une journée qui avait si bien commencé, nous avons trouvé un spot de camping parfait, où un nombre impressionnant de kangourous est venu nous rendre visite au crépuscule ! 

kangourou australie

kangourou

Informations pratiques

Tarifs et horaires: Le parc est ouvert toute l’année. Certaines routes sont cependant payantes l’été et/ou l’hiver. 

Pour en savoir plus sur les activités possibles dans le parc de Kosciuszko, tu trouveras une mine d’informations ainsi que plusieurs cartes des campings et activités sur le site du parc de Kosciuszko.

Les Blue Mountains

Je crois que je faisais presque une indigestion de Blue Mountains avant même d’y être allée, tellement j’avais pu lire de récits plus ou moins captivants sur ces montagnes. Comme je ne tiens pas à répéter les mêmes choses à mon tour, en résumé:

  • Les Blue Mountains, autrement dit les montagnes bleues, ne sont ni composée de salsepareille, n’abritent pas de Schtroumpfs et en toute logique … ne sont pas bleues ! Non, sans blague? Une corde, vite. Les montagnes ont reçu leur nom en raison de la teinte bleue qu’elles ont en été, du fait de l’abondante brume d’huile dégagée par les eucalyptus, dixit Wikipédia. Mais franchement, ça saute pas aux yeux.
  • Le parc est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO pour sa représentation de la diversification évolutionnaire des eucalyptus mais aussi pour la diversité de sa faune et de sa flore avec des espèces rares, menacées ou endémiques.
  • Le parc n’étant situé qu’à deux heures de route de Sydney, c’est un site de villégiature prisé par les Australiens et les touristes. Donc attends-toi à ne pas être seul.e en journée, ni le soir dans les trop rares campings.

Les Three Sisters

Depuis Canberra, nous avons rejoint l’entrée du parc à Katoomba en fin d’après-midi. Parfait pour nous permettre de prendre les mêmes clichés que les millions de touristes avant nous du site emblématique des « Three Sisters », un rocher à trois doigts. Bon, ok, je fais ma française râleuse une fois de plus (d’ailleurs, j’aurais dû appeler ce blog Une râleuse en Voyage …) mais franchement, après tout ce que nous avions vu le mois passé, on trouvait vraiment que ce site était sur-vendu.

Certes, c’est classé à l’Unesco, oui c’est pas très loin de Sydney, mais zut, c’est juste un rocher à 3 doigts au dessus d’une forêt d’eucalyptus (et même pas bleue).

blue mountains

blue mountains alpes australiennes

Cette première impression ne nous ayant pas convaincus, nous avons préféré quitter cette zone du parc bien trop touristique selon nous, pour trouver notre camping pour la soirée.

Je serais bien incapable de te dire où on est tombé, on a mis du temps avant de trouver un endroit qui nous plaisait, mais on a trouvé un site génial !

Une grande étendue d’herbe, encore des kangourous pour nous tenir compagnie, une petite rivière pour se délasser (et accessoirement se laver) et un cadre parfait pour admirer les étoiles la nuit.

blue-mountains

Nouvelle anecdote,  où comment j’ai eu la frousse de ma vie cette nuit là. Alors qu’il faisait nuit noire, que le co-voyageur roupillait tranquillement et que je prenais mes photos, j’entends un bruit bizarre à côté de moi. Je sens qu’une bête est juste là, à mes pieds et avec ma vision mode taupe la nuit, je ne vois RIEN.

Je te laisse imaginer la scène, j’évite de hurler de peur pour ne pas réveiller monsieur, je saute sur la table de pique nique, je sors mon téléphone pour trouver le mode torche et …. 

Pris la main dans le sac !

opossum australie

Cette grosse vilaine bête qui m’a tant fait peur n’est autre qu’un opossum australien,  tout mignon et très gourmand, qui est venu se servir dans ma réserve de pommes que j’avais oublié de ranger 😀

S’il n’avait pas été aussi craintif j’aurais bien eu envie de lui faire un câlin ! (Cela dit, je n’ose même pas imaginer s’il c’était agit d’un serpent, brrrrr !) 

blue mountains étoiles

Le Grand Canyon Track

Le lendemain, nous misons sur la randonnée ‘Grand Canyon Track’ pour nous dégourdir les pattes et espérer ne pas rester sur la mauvaise impression de la veille. 

Si je te dis que nous sommes descendus au cœur de la forêt tropicale, que nous avons vu des cascades, des iguanes et même un serpent, que nous avons longé une rivière au fond d’un canyon et marché le long d’une paroi rocheuse au dessus de la forêt d’eucalyptus, tu penses qu’on a changé d’avis sur les Blue Mountains ?

Non sur le fait que ce soit bien trop touristique, mais sur la beauté du site, alors oui, trois fois oui. Si tu as l’occasion d’y aller, je ne peux que te conseiller de ne pas te limiter aux belvédères qui ne rendent absolument pas justice à la magnificence de ce site et d’oser t’aventurer un peu plus en profondeur dans les entrailles de la forêt tropicale.

Tu ne le regretteras pas !

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Informations pratiques

Tarifs et horaires: Le parc est ouvert toute l’année et est gratuit presque partout sauf dans la zone de Glenbrook. 

Pour en savoir plus sur les activités possibles dans le parc des Blue Mountains, tu trouveras une mine d’informations ainsi que plusieurs cartes des campings et activités sur le site officiel des blue mountains.

Après ces quelques jours de road-trip dans les Alpes australiennes, inutile de te dire que je ne regrette pas du tout d’avoir considéré cette alternative par rapport à la côte.

Nous avons traversé des paysages magnifiques, essuyé une grosse tempête, vu des chevaux sauvages et rencontré un opossum et surtout nous avons gardé de superbes souvenirs de ces différents parcs !

Alors dis-moi, tu avais déjà entendu parlé des Alpes australiennes ? C’est une région que tu aimerais découvrir ? N’hésite pas à partager tes bons plans dans les commentaires !

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