Vents & Voyages

GR®20 : conseils pour choisir son matériel de randonnée

Après avoir expliqué la préparation physique que j’avais mise en place pour me préparer et comment j’avais résolu les différentes questions d’ordre logistique avant notre départ pour le GR®20 dans mes articles précédents, je vais maintenant t’expliquer et te détailler tout mon matériel de randonnée et équipement de camping.

Autonomie ou refuge?

Tu le sais si tu as lu mon article précédent, nous avons volontairement choisi de partir en autonomie avec notre matériel de camping et un peu de nourriture pour les premiers jours. Je précise cependant qu’il existe d’autres alternatives pour dormir et manger tout au long du parcours.

La plus pratique, moins fatigante mais plus onéreuse : dormir en dortoirs où dans les tentes louées par les refuges (gérés par le PNRC) et les bergeries (privées) et manger les repas proposés par ces derniers. 

A savoir que depuis plusieurs années, afin de réguler l’afflux massif de randonneurs sur le GR20, la réservation de la nuitée en dortoir, de la tente ou de l’emplacement est OBLIGATOIRE, en ligne directement sur la centrale de réservation du Parc Naturel Régional Corse (PNRC). A titre informatif, voici les tarifs en 2024:

  • Réservation d’un emplacement de tente : 9€ /pers
  • Location de tente 2pers : 13€ auquel s’ajoute la location de l’emplacement. Soit 22€ pour une personne ou 31€ pour deux personnes.
  • Nuitée en dortoir : 17€ / pers.
  • En moyenne 20€ le repas complet par personne

Si tu choisis de ne pas porter ta tente, certes tu portes un sac allégé mais je te laisse faire les comptes pour 15 jours…

Ou bien, à l’opposé, tu peux décider de prévoir tout ton matériel de camping pour bivouaquer dans les zones autour des refuges et emporter ta propre nourriture. A 9€ l’emplacement de tente et une moyenne de 25€ par jour et par personne pour la nourriture, le calcul est vite fait.

Je te rappelle quand même (au cas où tu aurais oublié…) mais le GR®20 comporte 16 étapes. Si tu veux partir en totale autonomie, il te faudrait donc prévoir TOUTE ta nourriture pour 16 jours ! Et même si tu es très sportif et que tu comptes le faire en moins de temps, il n’empêche que la nourriture ça pèse lourd même pour quelques jours. Je dis juste chapeau et respect aux premiers randonneurs du GR®20 qui n’avaient pas le choix de partir de cette façon puisque les refuges n’étaient pas ravitaillés.

Heureusement pour nous, ce n’est plus le cas. De ce fait, l’option privilégiée par bon nombre de randonneurs dont nous, est celle qui consiste à bivouaquer et prévoir son alimentation pour quelques jours (ou pour les cas d’urgence/imprévus), puis de se ravitailler aux refuges et aux bergeries croisées sur le chemin. Cela permet de ne pas alourdir son sac inutilement et de pouvoir goûter aux bons petits produits régionaux (miam la tomme fermière de Prati !)

Avec ces critères bien établis, tu comprends aisément que nous avons dû choisir avec précaution notre matériel afin d’optimiser le poids et l’espace dans nos sacs, en éliminant le superflu mais en nous assurant d’emporter tout le nécessaire indispensable pour un trek dans des conditions de haute montagne.

Pour info, il est généralement admis que le poids du sac à dos ne doit pas dépasser 15 à 20% de son poids lors de trek de plusieurs jours. Par exemple, pour une femme de 60kg la fourchette de poids se situe entre 9 et 12kg. Certains adeptes de la MUL (Marche Ultra Légère) diront que c’est déjà bien trop lourd et qu’il est possible de partir en trek avec 8kg sur le dos, tente, eau et nourriture inclus. Je réponds juste que, oui c’est possible mais cela demande de bien se connaitre et d’avoir quand même plusieurs randonnées et treks en bivouac à son actif pour se connaitre et savoir ce dont on peut se passer. Ayant déjà investi dans pas mal de matériel ces dernières années, nous comptions bien le réutiliser. 

Cet article n’a donc pas vocation à parler de matériel ultra-léger, mais juste te donner une idée de ce que tu peux mettre dans ton sac pour atteindre un poids correct.

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Les vêtements

Après de nombreuses soirées à peser l’ensemble de mon dressing « sport » dans mon robot ménager (si le tien prend la poussière au fond d’un placard tu sais quoi faire pour le rentabiliser !), voici le récapitulatif de mes vêtements et leur poids.

Vêtements et accessoires

Poids (g)

1 T-shirt

85

1 débardeur (jour)

75

1 débardeur mérinos (nuit)

90

2 shorts

160

1 legging 3/4 en mérinos (nuit)

120

1 pantalon

250

1 veste polaire

250

1 veste imperméable coupe vent

285

2 paires de chaussettes (jour)

100

1 paire de chaussettes polaire (nuit)

50

1 maillot de bain

110

3 culottes et 1 brassière

60

1 poncho

100

chaussons

160

accessoires (genouillère, casquette, lunettes, mousse poignet)

250

Poids Total

2145

Sachant que je portais sur moi environ 450g de vêtements / accessoires, le poids de ce qu’il restait à porter ne s’élevait plus qu’à 1695 g.

Si tu te demandes quels vêtements choisir et comment les choisir, voici les conseils que j’applique quel que soit le trek.

C’est LA base pour tout randonneur peu importe le terrain et l’altitude. On prévoit une couche respirante dans laquelle on va transpirer mais qui va vite sécher. Exit donc les Tshirts en coton, on privilégie les produits techniques ultra-légers ou les matières naturelles comme le mérinos.

La deuxième couche doit être chaude pour se réchauffer et garder la chaleur s’il fait froid, notamment lors des pauses en altitude où la température chute vite de quelques degrées dès qu’on ne s’active plus. Parmi les matières les plus utilisées en rando on retrouve la polaire, la softshell, les doudounes en plumes et le mérinos qui est une sorte de couteau suisse.

La troisième et dernière couche sert principalement à protéger du vent et de la pluie, hyper pratique sur les crêtes très exposées au vent. Un bon coupe-vent imperméable, ou un simple poncho selon la température extérieure. Ces 2 couches pèsent plus ou moins lourd, à toi de trouver le bon compromis.

Ne sachant pas trop comment gérer la pluie, j’avais opté pour le coupe vent + le poncho mais à refaire, je prendrais juste un bon coupe vent goretex bien imperméable pour éviter le poncho et gagner du poids. 

A ma grande surprise j’ai pu constater que le rayon Trail des magasins regorge de supers produits, plus adaptés à la randonnée sportive ou aux treks au long court. J’y ai découvert des produits plus légers et respirants que ceux classés dans le rayon randonnée.

A titre d’exemple, un short de randonnée basique pèse près de 150g alors qu’en trail il en fait la moitié. 

Un conseil pour gagner du poids sur les vêtements, c’est d’éviter les « accessoires » qui prennent du poids inutilement. Exemple, les 15 poches sur le pantalon qui ne servent à rien, les fermetures zippées aux poches des vestes (au pire tu couds un bouton si tu as peur de perdre tes affaires), les vêtements trop longs (étant une minipouce, je n’hésite pas à re-couper mes vieux t-shirts et le bas de mes pantalons), la ceinture du pantalon … 

Si tu n’as jamais entendu parlé de mérinos, qu’à cela ne tienne ! Le mérinos est une laine, du même nom que la race de mouton qui la produit, réputée pour sa finesse, sa douceur (elle ne gratte pas!) et ses propriétés naturelles thermiques et anti-odeur. 

De ce fait, cette fibre naturelle est devenue l’une des matières privilégiées des randonneurs. En effet, selon son grammage tu peux porter des vêtements qui ne te donneront pas chaud lors de l’effort (et qui ne sentiront pas la transpi même après 3 jours !) et des vêtements biens chauds pour les nuits fraîches en bivouac.

Tu trouveras de nombreux produits chez Odlo, l’un des leaders sur le marché du mérinos.

Pas la peine de te ruiner pour le GR®20, (il faut bien garder quelques sous de côté pour la Pietra du soir, non ?), si tu cherches de la bonne qualité à petit prix, ne néglige pas les produits Décathlon. C’est le magasin où je cherche en premier lors de mes virées shopping et la moitié de mon sac était composée de produits provenant de ce magasin.

Je ne te garanti pas que les produits tiendront 10 ans, mais pour 15 jours c’est largement suffisant.  

Le seul produit que j’ai en tête et que je déconseille, c’est le pantalon transformable en short. Généralement, du fait de la fermeture éclair sur les cuisses ces pantalons sont plus lourds qu’un combo pantalon + short. Toujours à cause de la fermeture, ils sont souvent peu imperméables. Enfin, ils sont peu agréables à porter (ce dernier point est totalement subjectif j’en conviens).

Sinon par exemple, j’ai pris une seule brassière car je pouvais aussi utiliser le haut de mon maillot de bain. Pareil pour ma veste polaire qui me réchauffait lors des pauses pendant la rando et que je prenais aussi pour dormir.

Comme tu le vois je n’ai pas prévu de pantalon de pluie. A la place, j’ai préféré imperméabiliser mon pantalon avec un produit spécial. Alors, certes il est certainement moins imperméable qu’un vrai pantalon de pluie, mais j’ai pensé que sous un orage de toute façon le pantalon de pluie ne serait pas non plus très efficace très longtemps.

A la place du pantalon, une autre option est de mettre un caleçon de running sous le short. Et ce caleçon peut aussi servir de pyjama !

J’ai pris un maillot de bain au cas où nous nous baignerions. Ce ne fut pas le cas, mais je ne regrette pas de l’avoir pris car il m’a servi à tout autre chose ! J’étais bien contente de l’avoir lorsque j’avais besoin de laver mes habits en plein après-midi au soleil, de quoi allier l’utile à l’agréable. Cul nu avoue, ça aurait fait désordre 🙂

Depuis le GR®20 afin d’optimiser mon sac encore plus, je préfère prendre des sous-vêtements noirs qui font parfaitement illusion si je veux profiter d’un lac ou d’une rivière. Et en plus c’est souvent plus léger que la matière du maillot de bain.

Je suis frileuse, d’où la paire de chaussettes en laine et le legging en mérinos pour la nuit. 

A la place des tongs j’ai opté pour les chaussures bateau de Décathlon qui se sont avérées être plus légères !

La question qui alimente les débats des randonneurs : faut-il prévoir des chaussures de rando ou de trail ? avec tige haute ou tige basse?

Si tu espères une réponse, raté. Il n’y a pas de solution, il n’y a que des compromis ! Ayant un modèle de chaque, je me suis longtemps posée la question, surtout que j’ai tendance à avoir plus d’ampoules dans les chaussures de rando. Mais avec ma crème anti-friction dont je parle plus bas, cela remettait les compteurs à zéro.

J’ai finalement opté pour la chaussure de rando pour deux raisons principales. La première étant le maintien de la cheville car va savoir pourquoi, mais je ne suis pas très stable sur mes pieds (j’ai dû tomber en moyenne 3 fois par jour pendant le GR®…). Sachant que nous allions marcher dans de nombreux pierriers et autres endroits instables, j’ai préféré miser sur la sécurité, surtout avec mon genou qui menace de me lâcher. La deuxième étant la longévité de la chaussure et la solidité de la semelle. J’insiste sur ce dernier point car c’est principalement la semelle qui différencie les chaussures de trail et de rando. Les premières ont une semelle beaucoup plus souple et par conséquent qui s’use beaucoup plus vite. Pour te donner une idée concrète, j’ai pris mes chaussures de rando (Technica de décathlon) qui ont déjà plusieurs années au compteur et le co-randonneur a acheté des chaussures de trail La Sportiva exprès pour l’occasion. Résultat après 11 jours de marche: les chaussures du co-randonneur sont très abîmées, un peu déchirées sur le côté et la semelle bien lisse. La semelle des miennes est aussi bien lisse maintenant, mais comparé à des chaussures de trail neuves qui n’auront tenues qu’un été, je suis contente d’avoir pris mes chaussures de rando. Et je précise que cela n’est pas juste du fait de cette marque La Sportiva car j’ai pu constater la même chose sur mes chaussures de trail Salomon lors d’un autre trek.

Le co-randonneur est parti avec sensiblement la même liste, mais quelques habits plus lourds. Il avait environ 4-5kg de vêtement dans son sac. Y’a des avantages à être une femme, petite de surcroît, j’te le dis !

Concernant ma liste, depuis ce trek j’ai eu l’occasion d’optimiser un peu plus mon sac et voici les principales modifications apportées:

  • ne pas prendre de poncho et miser sur une vrai veste imperméable coupe-vent. Plus léger.
  • ne pas prendre de maillot de bain, mais une paire de sous-vêtements sportifs noirs.
  • changer mon sac de couchage pour un plus chaud et plus léger et donc limiter les affaires chaudes pour la nuit.

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Le matériel de randonnée pour le GR20
Si tu cherches à t’équiper avec du matériel de qualité je te conseille les enseignes / sites suivants, tous spécialisés dans les équipements outdoor:

La trousse de toilette et trousse de secours

Quand on commence à préparer ces trousses on s’imagine que ça ira vite et que ça ne pèsera rien… beh tiens !

Beaucoup de choses ne m’auront pas servi mais je le répète, la sécurité est mère de prudence. Je pars du principe que la trousse de secours, même si on ne s’en sert pas, il faut l’avoir sur soi. C’est la loi de Murphy, c’est toujours quand tu en as besoin que tu ne l’as pas avec toi…

Trousse de toilette et de secours

Poids (g)

1 savon d'Alep


1 gant en microfibre


1 mini serviette mousse


1 brosse à dent et des pastilles de dentifrice


1 brosse / peigne et des élastiques


1 rouleau de papier toilette (sans le carton)


Quelques pansements, bandages, compresses désinfectantes


1 pince à tiques


1 petit pot de crème anti frottement


1 mini stick de crème solaire


Des comprimés basiques (paracétamol, anti-diarrhéique...)


1 couverture de survie


Poids Total

500

Voici quelques conseils pour savoir quoi emmener dans ta trousse de toilette.

Le savon d’Alep se prête très bien au trek. Produit 100% d’origine naturelle à base d’huile d’olive et de laurier, il est parfait pour servir de shampoing, de savon et de lessive. Certains l’utilisent aussi comme dentifrice mais je ne suis pas fan du goût et de la texture dans la bouche…

Pour limiter le poids je te conseille de couper le pavé de savon en plusieurs morceaux, selon le nombre d’utilisations que tu estimes, que tu mets dans un petit sachet. Comme ça à chaque « douche » tu prends juste un morceau ce qui t’évite de trimballer un savon tout mouillé.

Depuis ce trek, j’ai carrément arrêter de prendre du savon avec moi. Sachant que je ne me roule pas dans la boue, je considère que me laver à l’eau clair est bien suffisant. Je peux attendre 1 semaine avant de prendre du savon.

Le gant en microfibre est ma petite révolution du bivouac,  il m’accompagne partout depuis notre voyage en Australie. Quand tu veux prendre une douche mais que tu n’arrives pas à te rincer sous l’eau gelée, ou tout simplement quand tu n’as pas beaucoup d’eau à disposition, c’est LA solution pour une toilette rapide et efficace !

J’ai même converti le co-randonneur, c’est pour te dire.

Indispensable, le rouleau PQ ! Ne l’oublie surtout pas sinon tu risques de te sentir bien seul.e dans les toilettes sèches des refuges à fixer le distributeur vide de papier jusqu’à te brûler la rétine pour essayer d’en faire apparaître comme par magie.

Conseil, enlève le carton et range ton rouleau dans un sachet plastique. Rien de pire que d’en avoir besoin et de trouver une bouillie toute mouillée…

J’ai découvert la crème anti-frottement en préparant le GR20 alors que je cherchais comment limiter les ampoules aux pieds et les irritations causées par les élastiques de mes vêtements au contact de la sueur (brassière…). Et bien franchement si tu ne connais pas, je te la recommande à 100% car je n’ai eu AUCUNE ampoule ni irritation pendant nos 11 jours de marche. Un miracle !

Même si la grande référence est la marque NOK, j’ai opté pour la version Décathlon et ça faisait très bien l’affaire !

Inutile de t’encombrer d’un grand tube de crème anti-frottements. Je te conseille d’en reconditionner la moitié dans un petit pot cosmétique en plastique par exemple pour gagner un peu de poids et de place.

Dans le même style, j’ai opté pour une crème solaire en stick, format mini. Hyper pratique (mais pas écolo ni respectueuse de l’écosystème marin, je précise) elle permet d’étaler de la crème facilement et sans se graisser les mains. Là encore c’est à Décathlon que j’ai trouvé mon bonheur. Pareil pour le dentifrice où j’ai opté pour des pastilles (écolo de surcroît!) à la place d’un tube de pâte.

Pour les médicaments à toi de voir, mais personnellement avec mon genou instable avant le départ j’ai préféré miser sur la prudence en prenant quelques anti-inflammatoires avec moi (avec les recommandations de mon médecin, il va sans dire). Et finalement ce n’est pas mon genou qui m’a embêté mais une tendinite au poignet à force de tomber de serrer mes bâtons de marche !

J’ai aussi prévu des somnifères pour m’assurer de dormir tranquillement car j’ai le sommeil léger.

Et bien sûr, pour moi, la couverture de survie est indispensable. On ne sait jamais ce qui peut se passer sur les montagnes avec le temps qui peut changer très rapidement. Et puis cette dernière peut te servir à ajouter un isolant entre ton matelas et le sol si jamais tu avais trop froid la nuit … (multi-usage, je t’ai dit !)

De nombreuses solutions existent pour se protéger des désagréments mensuels. Aucune n’est parfaite, c’est à toi de trouver celle qui te convient le mieux entre les tampons et serviettes hygiéniques (et le petit sachet plastique pour ne pas les laisser dans la nature), la cup (qui doit être bien désinfectée) et les culottes lavables. 

Dans cette liste, il n’y a que le savon qui avait été prévu en trop grosse quantité. Depuis, j’en utilise beaucoup moins, voire pas du tout, et ça marche très bien aussi.

Et j’ai déjà acheté une nouvelle serviette, plus petite et plus légère. Pas la peine de se trimbaler la maxi serviette de plage Mickey, un mini format suffit amplement d’autant plus si tu te laves avec un gant. A moins que tu ne préfère t’essuyer avec ton deuxième T-shirt ? A toi de voir.

Si tu souhaites en savoir plus sur la façon de gérer ton hygiène et les bonnes pratiques, je t’invite à consulter mon article : Comment gérer son hygiène pendant un trek ?

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Le matériel de camping

Indéniablement, c’est le choix de nos accessoires de camping qui nous aura créé le plus de cheveux blancs. Comme nous avions déjà investi dans du bon matériel pour de précédents voyages, on n’avait pas vraiment envie de vendre un rein pour racheter du matos, plus léger ou plus compacte soit-il. On a dû faire avec et trouver des solutions. Il n’y a que pour la tente où, après notre test peu concluant, nous n’avions pas le choix d’en acheter une nouvelle plus légère et plus compacte.

L’avantage de partir à deux c’est qu’on peut répartir le poids entre les sacs, ou bien l’un en porte plus que l’autre. C’est ce qu’on a fait. Je portais la trousse de toilette et le co-randonneur portait la tente et le réchaud. Question de poids mais surtout de place dans mon sac de 38L.

Voici le récapitulatif de notre matériel et la répartition dans nos sacs.

Matériel de camping

Sarah

Le co-randonneur

Poids unitaire (g)

Duvet Ferrino confort 5°C

x

x

860

Sac à viande Sea to summit Thermolite Reactor

x

240

Matelas Klymit Static V

x

x

600

Tente MSR Hubba Hubba NX

x

1720

1 lampe frontale

x

x

80

Réchaud Esbit + combustibles solide

x

180

mini casserole 1L

x

200

Couverts

x

x

150

Poches à eau

1.5L

3L


2 gourdes de 50cL

x

1000

Sac à Dos f-Stop Loka UL 38L

x

1020

Sac à Dos Tasmanian Tiger 70L

x

2500

Téléphones, cables, chargeurs

x

x

400

Poids Total

5850

9690


Comme tu peux le constater, c’est notre matériel de camping qui pèse le plus lourd dans le sac. Et notre eau ! En logeant en refuge, j’aurais pu gagner 1kg et emporter 3 paquets de Haribo !

Mais ce poids aurait pu être bien plus important si nous n’avions pas changé de tente, ou choisi un réchaud à essence. Finalement, on s’en sort plutôt bien.

Tu noteras que nous avions une poche à eau chacun ainsi que 2 petites gourdes pour moi. Depuis le GR®20, j’ai remplacé mes 2 petites gourdes par une grande flasque filtrante et je ne regrette pas mon choix, c’est très pratique ! 

 Si tu veux savoir pourquoi j’ai opté pour la flasque je t’invite à lire mon article sur mon matériel pour boire en randonnée.

Voici quelques astuces pour choisir ton matériel.

Aaaaah le sommeil. Je fais partie de ceux qui ont besoin de dormir beaucoup, profondément et confortablement pour bien récupérer #monlitmavie. Du sommeil en moins et mon moral est au plus bas. Le choix du matériel pour dormir a donc été crucial pour moi. Nos duvets nous suivent depuis la Laponie, la raison pour laquelle nous avions tout de suite choisi une température confort de 5°C. Parfait pour le co-randonneur, mais un peu juste pour moi, très frileuse. C’est pour cela qu’en plus de mon duvet j’ai emporté un sac à viande en polaire afin de gagner de 3 à 5°C. Rapport confort / prix c’est top, même si ça ajoute du poids.

De la même façon, le choix du matelas ne doit pas se faire à la légère. Un matelas qui isole mal du froid ou qui n’est pas assez épais ça peut vite poser problème. C’est pour cela que j’avais privilégié le matelas gonflable au tapis de sol lors mon achat, même s’il est plus lourd. La qualité de mon sommeil vaut plus que quelques grammes.

LA fameuse tente ! Dans nos critères nous voulions: une tente légère et compacte, avec un minimum d’espace dans l’habitat, assez longue pour mon géant de co-randonneur, 2 entrées et des auvents protégés pour laisser nos sacs. Et dans un coloris vert. Et qui ne coûte pas trop (trop) cher. Nous compliqués? Si peu …

Finalement, c’est la tente MSR Hubba Hubba NX qui ressortait largement du lot par rapport à nos critères et qui plus est, est plébiscitée par de nombreux randonneurs pour son rapport qualité-prix. Après l’avoir utilisée, je te la conseille si tu cherches une tente. En plus de répondre à nos critères, elle présente l’avantage de pouvoir être utilisée en mode ultra-léger, en tarp seul.

Edit: après 3 ans de treks, la tente est toujours aussi fonctionnelle, aucun trou, aucune fuite. Un bon investissement selon moi.

Sache que dans tous les refuges tu as accès gratuitement à des réchauds à gaz et parfois même on peut te prêter des casseroles. Si chaque gramme compte dans ton sac alors n’emporte pas de réchaud en prévoyant de manger froid le midi et être prêt à faire la queue le soir pour utiliser le réchaud commun.

Mais si comme moi tu aimes bien pouvoir parer à toute éventualité, manger n’importe quoi n’importe où et à n’importe quelle heure, alors oui je te recommande de prendre un réchaud. Mais pas n’importe lequel !

Si tu optes pour un réchaud un gaz, tu ne pourras acheter ta cartouche qu’en Corse puisque interdite dans les avions. Mais ce n’est pas la solution que je te recommande vu le poids du réchaud et du gaz. A la place il existe des tous petits minuscules réchauds alimentés par un combustible solide à base d’essence (marque Esbit). Tu peux donc prévoir le nombre de combustibles à emporter et forcément, plus tu en utilises et plus tu t’allèges !

L’inconvénient, car il y en a aussi, c’est que ça chauffe lentement et que ça consomme beaucoup. C’est très pratique pour boire un café ou manger des lyophilisés mais ce n’est pas du tout adapté si tu comptes faire chauffer beaucoup d’eau pour plusieurs personnes.

Quand on achète un sac pour randonner à la journée, généralement on ne prête pas trop attention au poids du sac à vide. Par contre, si comme dans le cas du GR tu randonnes plusieurs jours, le poids du sac devient important. Cela peut-être très tentant de prendre un sac ultra léger, mais à condition que le confort et la qualité soient là. Un sac avec un mauvais maintien ou qui s’ajuste mal sur ton dos peut te provoquer des douleurs lombaires et crois-moi, il n’y a rien de pire que de supporter un sac quand on a mal au dos. Donc oui pour le sac ultra léger, mais assure-toi que le confort soit là.

Nous avions prévu un chargeur solaire car nous ne savions pas si nous aurions la possibilité de recharger nos téléphones aux refuges. Comme tu le vois, la bête fait son poids ! Clairement c’est un accessoire que nous n’emmènerions pas si c’était à refaire puisque quasiment tous les refuges proposent la charge soit gratuitement soit moyennant 1 à 2 €.  (gratuit au refuge d’Asco, à l’épicerie du col de Vergio, au refuge de Capanelle, dans le village de Bavella). 

En mode avion et avec une trentaine de photos par jour, mon téléphone tient 3 jours. Soit 5 à 6 charges. Pour le coup je préfère me délester de maximum 12€ que d’avoir un chargeur sur moi.

Quand à la question du réseau, je ne pourrais pas vraiment t’aider car mon téléphone était continuellement en mode avion. D’après certains randonneurs, tu auras le plus de chance de capter sur les crêtes en laissant ton téléphone sélectionner le réseau qui émet le plus. Mais bon, es-tu venu randonner en Corse pour poster des stories Instagram de tes exploits ou pour profiter de la nature ?

Si tu calcules le poids total de mon sac, je suis à 8.120kg ! Pile dans les clous. J’ai donc « utilisé » les 2 kg restants pour la nourriture (parce que la bouffe c’est la viiiiiie ! Pardon je m’égare).

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L'alimentation

Qu’on se le dise, manger en refuge matin, midi et soir ça revient très cher. Environ 50€ par jour pour manger principalement des pâtes. Soit 500€ pour 10 jours et 750€ pour 15 jours ! Bref, même sans parler de budget, comme je suis végétarienne je voulais aussi juste être sûre de pouvoir manger, accessoirement …

Dans mon sac j’avais donc prévu:

  • du muesli maison pour le matin (flocons d’avoine, graines de chia, raisins secs, morceaux de d’amandes et de noix de cajou, lait en poudre, fruits déshydratés)
  • 6 plats lyophilisés pour le soir, principalement des pâtes avec différents accompagnements
  • des gels énergétiques à prendre lors de l’effort, environ 2 à 3 par jour
  • quelques sachets de thé et de la poudre chocolatée
  • de la poudre isotonique pour la récupération

Le co-randonneur avait de son côté prévu:

  • des sachets de semoule
  • des sachets de purée
  • quelques sachets de thé et du café en grain
  • de la poudre isotonique pour la récupération

Après notre expérience voici le retour et les conseils que je pourrais te donner sur l’alimentation pendant le GR®20.

Je la mélangeais le matin dans une gourde avec de l’eau et j’en buvais régulièrement sur le trajet pour m’hydrater certes, mais surtout pour m’apporter tous les sels minéraux perdus avec la transpiration. Et puis, info non négligeable, comme la solution isotonique réhydrate mieux que de l’eau seule, j’avais par conséquent besoin de boire moins d’eau. J’avais prévu pour 1.5L d’eau et 50cL d’eau isotonique et finalement je ne buvais réellement que 1.5L au total sur le sentier. Par contre je te rassure, je buvais au minimum 1L le soir au refuge. Peut-être est ce un effet placebo, peut-être pas, mais j’ai eu l’impression que cette poudre a vraiment joué en grande partie sur ma forme. Je ne peux donc que te conseiller d’en prévoir avec toi.

Alors que la solution isotonique hydrate et apporte les minéraux, les gels eux t’apportent les nutriments et les sucres rapides nécessaires à l’effort. Ces gels, existants sous différentes formes (pâte de fruit, gel, barre solide…) se trouvent facilement au rayon diététique de ton supermarché ou bien dans des enseignes de sport comme LEPAPE.

J’en utilise depuis que je cours et je les trouve vraiment ultra pratiques. Ils sont petits et légers et se glissent donc facilement n’importe où. Parfait pour combler les trous dans ton sac 🙂

Après l’effort, le réconfort ! C’est important pour le moral le réconfort.

Pendant le GR, on oublie les problèmes de poids et on en profite pour manger ! Beaucoup ! Dis-toi qu’au bas mot tu vas brûler deux fois plus de calories que d’habitude. Il faut donc manger en conséquence si tu ne veux pas avoir un gros coup de pompe comme ce fut le cas pour le co-randonneur qui n’a pas misé assez sur les sucres lents.

Je crois bien que je n’ai jamais mangé autant de pom-potes et de Snickers !

Pour notre repas du midi, nous avions décidé que nous achèterions pain et fromages fermiers dans les refuges et du saucisson pour monsieur pour quand même goûter à tous les bons produits typiquement Corse. Autant pour la charcuterie, nous savions à quoi nous attendre, autant le fromage c’était un mystère. Et ma foi, les fromages fermiers sont des tueries !

Mention spécial à la tomme fermière du refuge de Prati, on a tellement aimé qu’on en a acheté 2 autres pour le lendemain. Une chacun, oui, oui. Jt’ai bien dit qu’il faut manger !

Si tu n’aimes pas la bière, le GR20 n’est pas fait pour toi, désolée 🙂

Je ne sais pas s’il s’agit d’une légende urbaine qui dit que la bière est recommandée après l’effort, mais recommandée ou non il faut bien avouer que ça fait sacrément du bien de se rafraichir le gosier avec une bonne Pietra bien fraiche !

Je ne suis pourtant pas une bière-addicte, mais dans les passages difficiles, en pleine chaleur l’après-midi, la Pietra est une motivation à elle toute seule. 

Si tu cherches où acheter des lyophilisés de qualité, le site Lyophilisé & Co est une vraie caverne d’Alibaba avec un choix impressionnant de lyophilisés pour tous tes repas. Il y en a même pour les végétariens ! Personnellement j’aime beaucoup ce site car on peut classer les lyophilisés par marque et prix, mais aussi selon le rapport calorique de chaque sachet. Parfait pour choisir celui qui te convient le mieux !

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Optimisation Et Imperméabilisation Du Sac

C’est bon, j’ai un sac d’à peu près 10kg d’après la liste et le poids de chaque accessoire… maintenant il faut réussir à tout faire rentrer dans mon sac à dos de 38L !

En vrai, je n’ai pas attendu de tout avoir reçu pour m’assurer que ça passerait, mais j’ai dû me creuser un peu le ciboulot pour réussir à tout caser de façon ergonomique. En effet, pour éviter de se faire mal au dos, on doit respecter quelques règles pour ranger les affaires dans son sac. Pour  faire simple, les affaires les plus lourdes doivent être au milieu du sac, contre ton dos. 

L’organisation du sac est clé quand tu veux pouvoir te préparer rapidement le matin. Hors de question de passer 1h à chercher mes affaires et à essayer de les ranger convenablement, il fallait que ce soit pratique, que je puisse tout trouver rapidement, et tout ranger tout aussi rapidement.

Pour cela, j’ai « compartimenté » mes affaires en les rangeant dans des sacs plastiques zippés. Un sac pour mes vêtements de nuit, un sac pour les vêtements de rando, un sac pour la trousse de toilette … tu vois l’idée. J’ai choisi des sacs zippés pour plusieurs raisons: c’est ultra léger, c’est imperméable, c’est résistant et grâce au zip on peut facilement faire le vide d’air pour optimiser l’espace dans le sac !

Et je ne me suis pas limitée à mes vêtements. J’ai remplacé les housses du duvet et autres affaires de camping par ces sacs zippés et j’ai reconditionné mes lyophilisés de la même manière. Car oui, les lyophilisés c’est bien, mais leurs emballages en carton ne sont pas vraiment légers.

Résultat : tout est rentré. Ou presque. Un irréductible k-way résiste encore et toujours à l’envahisseur. Oui, ma veste imperméable, trop volumineuse ne rentrait pas dans mon sac. Qu’à cela ne tienne ! De toute façon j’ai besoin qu’elle soit accessible facilement pour la mettre rapidement si une averse nous tombe dessus sans prévenir. Un tendeur fixé sur mon sac, et hop, le tour est joué ! C’est bien pratique d’avoir un sac avec plein de fixations possibles 🙂

corse-GR20 matériel randonnée

Mon sac F-Stop avec ouverture dorsale, hyper pratique en trek !

Je tiens à préciser que je ne détiens pas la vérité et que tous mes conseils sont basés sur ma propre expérience pendant le GR®20 et au cours de mes autres randonnées. Si tu as d’autres idées ou conseils sur le matériel à prévoir pour le GR®20 où pour la randonnée en général, n’hésite pas à m’en faire part dans les commentaires.

Et si tu n’as pas trouvé les informations que tu cherchais, tu peux aussi aller faire un tour sur le site du GR®20 Corse.

Si tu as eu le courage de lire tout mon article alors déjà bravo ! J’en déduis que tu es hyper motivé.e pour faire le GR®20. J’espère que mes conseils te serons précieux et je te souhaite un très beau GR sur les sentiers Corse !

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matériel trek randonnée GR20
matériel randonnée GR20

36 réflexions sur “GR®20 : conseils pour choisir son matériel de randonnée”

  1. Bien que plus âgé que vous j’ai pris bcp de plaisirs à lire vos traces. J’adore aussi la randonnée seul en autonomie totale. Mon sac à dos est toujours trop lourd malgré un matériel High-tech mais les vieilles habitudes subsistes.
    mon réchaud Jetboil est bien plus lourd que le votre ou ma grosse frontale qui me rassure. On va moins vite… Par contre lorsque je pars seul, j’ai investi dans un Garmin Inreach mini qui rassure ma femme. Il permet d’envoyer des SMS et un signal de SOS via les satellites n’importe dans le monde entier et sans couvertures GSM. L’abonnement n’est pas donné mais c’était le prix à payer pour me laisser partir.
    Lire votre blog c’est une façon aussi pour moi de randonnée. En vieillissant le rythme est différent mais la passion tjs là.
    Merci

    1. Je suis persuadée que dans quelques années, malgré la technologie et l’amélioration du matériel, moi aussi je préférerai garder mes habitudes rassurantes (et nostalgiques) de mes premiers treks ☺
      Je vous souhaite encore de très belles randonnées !

  2. Merci pour les infos! Je vois que vous avez la même tente que moi. Croyez-vous que le footprint est indispensable pour le GR20 ou possible de le faire sans? Cela m’enleverai 200g. 😛

  3. Bonjour,
    Super ton site, un plaisir de te lire…et de trouver tous ces conseils pour préparer le GR20!
    J’ai prévu de prendre l’avion pour me rendre en Corse et de garder mon sac à dos avec moi. Mais sais tu si ma tente passera le contrôle ou si piquets et arceau vont être considérés comme trop dangereux pour voyager dans la carlingue?
    Belle journée

    1. Bonjour, aucune idée tout dépend de la compagnie aérienne. Pour ma part nous avions tout mis en soute puisque les batons ne sont pas autorisés en cabine, par contre je ne saurais dire pour la tente et les piquets.
      Très bon GR20 !

  4. Magnifique blog! Merci beaucoup pour toutes ces idées de randonnées et conseils pratiques! Les photos sont superbes, ce qui m’amène à ma question: quel appareil photo utilises-tu? Je cherche le compromis idéal entre qualité et poids…

    1. Merci beaucoup 🙂 Concernant le téléphone, ça dépend beaucoup, j’en ai une petite collection 😉 mais là pour le GR20 je suis partie avec juste mon smartphone (un « vieux » de 2016, le LGG6 pour être précise). Je l’avais choisi exprès pour la qualité de ses photos, mais depuis il y a bien mieux sur le marché.

      1. Et pour les autres treks, par exemple le GR400 où le ou le tour de Fiz, tu as aussi pris les photos avec un smartphone? La qualité est impressionnante!

      2. Le GR400 c’était un mix avec mon reflex (canon 6D) et mon smartphone (toujours le LGG6) et lors du tour des fiz c’était uniquement mon reflex 🙂 Pour une bonne qualité au smartphone les deux points essentiels sont 1. de ne pas zoomer (donc ça limite un peu, mais pour du paysage ça va) et 2. de capturer en RAW en non en JPEG pour ensuite mouliner les photos dans un logiciel de retouche.

  5. Bonjour,

    j’ai tout lu ! merci beaucoup pour ton récit, tes conseils, le matériel emporté etc. je ne suis pas une novice en trek mais le gr20 tout nouveau pour moi.
    je me suis retrouvé dans ton commentaire sur le budget de 50€ par jour pour manger des pâtes ! j’avoue que c’est ce qui me reste en travers de la gorge et j’arrête pas de râler auprès de mes futurs compagnons de route à cause de ça ah ah ! mais bon le poids du sac est important sur un gr comme celui-ci donc je prend sur moi 🙂 donc javais prévu de faire comme toi, prévoir 5 repas du soir et quelques ptit dej pour faire un compromis..
    bonne continuation
    Maud

    1. De notre côté on n’a jamais mangé aux refuges. En fait le midi on prenait souvent une collation à base de pain et de fromage achetés aux bergeries que l’on croisait et pom-pot’ ou barre de céréales, et le soir c’était soit nos lyophilisés soit ce qu’on avait pu acheter aux différents petits shops croisés sur le sentier. Là encore c’est pas donné, mais ça permet de varier et de manger des fruits frais!
      En tout cas je te souhaite un très bon trek !

  6. Bonjour! Génial ton reportage et toutes ces infos super détaillées et pratiques. Ça donne vraiment envie et ça aide énormément pour réfléchir au bon matériel et remplissage du sac, j’ai hâte d’y être. Petite question concernant le matelas de camping, comme toi je suis une grande dormeuse et assez douillette qui dort en plus sur le côté et j’ai vite mal aux épaules sur un matelas de lit épais mais dur. Alors je ne te cache pas que j’appréhende un peu les 10+ nuits sous tente. Est-ce que tu as une recommandation plus précise pour le matelas (marque, modèle)?

    1. Bonjour, merci pour ton retour, c’est super si mon expérience peut profiter à d’autres 🙂
      Concernant le matelas, je te conseille un gonflant (ni mousse, ni autogonflant) parce que niveau confort c’est ce que qui permet de mieux gérer selon le terrain et le gonflage que tu lui donnes. certains couplent avec un matelas un mousse… jamais testé. Ca doit bien ajouter un peu de confort mais aussi du poids. Détail important, la R.value, c’est le niveau d’isolation du matelas avec le sol (et donc le froid) et donc un point important pour ne pas avoir froid la nuit (parce que même si tu as un duvet chaud, si ton matelas n’est pas bien isolé tu auras froid). Selon le prix que tu souhaites y consacrer et en fonction de ta pratique, tu en trouveras à Decat pour les premiers prix, sinon d’autres marques bien connus : thermarest, seatosummit et nemo.

  7. Bonjour 🙂 Merci pour ce super article. Tu aurais des conseils pour le choix de la veste ? J’arrive pas à me décider quoi acheter une softshell , une hardshell , les deux ? polaire ? poncho ? Quel est le mieux pour rester bien au chaud, sec et léger ? Merci.

    1. Bonjour, je ne suis pas une experte et tout dépend de ta pratique de la randonnée et comment tu comptes réutiliser ta veste. Perso vu la chaleur lors du GR20 j’avais prévu un poncho pour me protéger de la pluie/orage si besoin mais sans isolant thermique, le poncho faisant office de bache ca chauffe pas mal dessous. et puis une softshell doublée polaire principalement pour la nuit car il fait froid et occasionnellement pour me couvrir en journée sur les crêtes principalement quand il a prise au vent. Le principal pour moi était de prendre le moins d’habits et d’en prendre qui puissent être multifunction. Bon trek à toi !

  8. laura albiges

    merci pour ta réponse !
    Tu conseillerais plutôt un matelas autogonflant ou mousse ? Niveau Confort, isolation… j’en ai vu un autogonflant léger à décathlon, est ce que ce serait meilleur isolant que de la simple mousse ?
    ton duvet 5° à t’il suffit en terme de température ? Pour ma part, Je ferai le GR en juin. Penses tu que je devrai prévoir des crampons pour traverser les neves ?
    merci encore pour ton super article, très inspirant !
    j’ai hâte d’être sur le GR 20, ça à l’air d’être une aventure incroyable 😀

    merci encore !

    1. La mousse est ce qu’il y a de plus léger mais c’est vraiment pas top niveau confort. Après tout dépend de ton budget et si tu comptes le réutiliser ou pas.
      Pour mon duvet, non ça ne suffisait pas sic mon matelas non isolant. Je dormais dans un drap en polaire toute habillée avec un collant polaire/chausettes/veste. Bon je suis frileuse…
      Si c’est début juin je dirais oui, fin juin non pour les crampons. Avec des bâtons ça passe.
      Hésite pas si tu as d’autres questions et bon entraînement !

  9. laura albiges

    SUPER article ! merci ! depuis le temps que je cherche un récit aussi détaillé.. Je pars faire le GR 20 dans 3 mois. Quels sont les marques de ton duvet et de ton tapis de sol? Et son épaisseur (au tapis de sol) ? j’ai du mal à savoir quoi acheter..
    Merci !

    1. Contente que mon article puisse aider : ) mon duvet c’est un ferrino et mon matelas c’est klymit statit v.
      Pour info ce n’est pas l’épaisseur qui importe le plus (sauf pour ne pas sentir les caillous) mais il faut qu’il soit isolant pour ne pas avoir froid sinon ton duvet aussi chaud soit.il perdra en efficacité : )
      Bon trek !

  10. bonjour vs lavez fait en 12 jours , c est bien . j’ai juste une question pour moi il est pas concevable de faire le gr 20 sans le cirque de la solitude, y a t il des guides qui proposent de le faire a Ascu Stagnu

  11. Bonjour Sarah ! J’ai enfin pris le temps de lire ton article et je ne suis pas déçue. Merci pour toutes ces explications.
    On est plus ou moins équipé comme vous donc ça permet de bien se projeter pour la réalisation de ce projet l’an prochain. Reste à voir pour la bouffe, car étant végétalienne, ça va être compliqué pour moi le pain fromage le midi ^^ Mais il me reste quelques mois pour réflechir à une solution ! 🙂

  12. Vraiment MERCI. J’ai bien envie de me lancer dans une rando sur plusieurs jours. Pas le GR 20 mais on commence toujours quelque part. Et votre article va bien m’aider. Alors encore merci.

      1. Merci pour cette fiche technique. J’ai emprunté 3 jours le gr20 il y a bien longtemps. Votre descriptif m’a permi de rêver. Je vous souhaite de belles randonnées

  13. Bonjour très utile est détaillé ton article , perso je suis plus chargé surtout en eau (3.5 l) et sac de couchage (mais je campe bien plus haut mdr) , par contre aucun réchaut et plat lophilisés 🙂 , bon trek à toi où que tu soit en ce moment , la corse ça fait un peu long pour y allez , je préfére les Alpes , bonne journée , amitié d’Auvergne

    1. merci 🙂 on y va crescendo niveau trek, notre terrain de prédilection c’est le Jura en temps normal mais on migre peu à peu dans d’autres montagnes 😉 Pourquoi pas l’Auvergne un de ces jours !

  14. Bravo pour ce très bon blog super intéressant…beaucoup d’infos et de conseils à prendre moi qui prépare le gr20 pour juin 2019…felicitations !!

    1. Merci 🙂 c’est clair qu’avec tout le matériel disponible et tout ce qu’on essaie de nous vendre qui n’est pas si utile que ça c’est compliqué de faire le tri. J’ai bien galéré de mon côté alors si ça peut aider …

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