Vents & Voyages

Où randonner dans le parc de Nelson Lakes ?

Dans mon dernier article, je te laissais alors que nous avions passé plusieurs jours sur la côte ouest de l’île du sud de la Nouvelle-Zélande, entre découverte de glaciers et journées très pluvieuses. Après plusieurs jours humides, le soleil était enfin revenu, nous permettant de profiter du littoral sous un nouveau jour. Mais malgré le beau temps, la côte se révélait assez décevante. Ni plus, ni moins belle que ce que nous avions déjà pu voir depuis notre voyage. Il faut dire que les 2 semaines passés sur la côte ouest de l’Australie nous en avait tellement mis plein les mirettes que, plus on avançait dans notre périple et plus on devenait difficile à contenter… Alors, quand il a fallu se décider sur l’endroit où nous passerions la prochaine journée avant de rejoindre le parc d’Abel Tasman le surlendemain, on n’avait pas vraiment d’attente. Du moment qu’il faisait beau et qu’on pouvait faire sécher la tente et nos fringues, on s’en satisferait. C’est comme ça qu’on a mis le cap vers le parc de Nelson Lakes dont on n’avait absolument jamais entendu parlé et où on espérait bien pouvoir randonner.  

Et on s’est pris une claque monumentale. 

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Quand la pluie s’invite à la fête …

Bon, pour être très honnête, en vrai, ça partait plutôt mal. En arrivant dans le soirée dans la région des Nelson Lakes, on ne trouvait pas de spot de camping et alors qu’il avait fait beau toute la journée, les gros nuages noirs menaçants revenaient nous embêter. Et puis, les quelques belvédères indiqués sur la carte étaient plutôt bof bof. 

On a finalement trouvé un petit camping qui payait pas de mine, juste à côté d’un lac. Même si on sentait la catastrophe arriver, c’était ça où rien.

On est joueurs.

Donc, quand les premières gouttes de pluie ont ricochés sur la tente, le co-voyageur, plus lucide que moi, a préféré aller « dormir » dans la voiture. Vaillante Fainéante, je me disais qu’on en avait vu d’autres et que je ne suis pas en sucre et patatipatata. Bref, la flemme de quitter mon duvet tout chaud au milieu de la nuit et sous la flotte. Advienne que pourra. La suite tu t’en doutes, à 3-4h du matin, la tente posée sur une petite rigole commençait à prendre l’eau. J’ai dû me résoudre à rejoindre le co-voyageur hilare dans la voiture pour tenter, tant bien que mal, de terminer ma nuit… 

Finalement, la douce lumière matinale qui perce à travers les vitres embuées de la voiture m’extirpe des bras de Morphée. Le sol est gorgé d’eau, la tente ne ressemble à rien, mais le soleil inonde de son aura les milliers de gouttelettes qui scintillent comme des diamants tout autour de la voiture. Féérique.

Alors que tout m’apparaissait fade et sans intérêt la veille, je change complètement mon fusil d’épaule à la lueur de ce spectacle.

Il fait beau, les nuages se dégagent, mais qu’attend-on pour aller randonner ???

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Matériel de randonnée
Si tu souhaites t’équiper en vêtements de qualité, je te conseille les sites suivants, tous prônant de fortes valeurs écologiques:

Nelson Lakes: la randonnée au Mount Robert

Ni une, ni deux, nous somme chaussés, fin prêt à en découdre avec les montagnes du parc de Nelson Lakes qui se dressent devant nous.

Quand on veut randonner à Nelson Lakes, s’il y a bien un sentier à ne pas rater c’est bien celui vers le Mount Robert et sa vue panoramique au dessus du lac Rotoiti. En lisant la description il n’a pas fallu longtemps pour qu’on se mette d’accord. Assez rare pour le considérer comme un signe d’une bonne journée à venir, j’te le dis !

Les 2 premiers kilomètres à l’ombre (ou plutôt sous l’humidité) de la forêt ne sont pas vraiment transcendants. J’ai froid, on ne voit rien, je commence à regretter cette idée pourrie de vouloir à tout prix randonner à Nelson Lakes. On aurait aussi pu rester bronzer près du lac et terminer notre nuit tranquilou pépouze. C’est vrai, quoi.

Alors que je grommelais toute seule, je ne voyais pas que nous quittions la forêt. La chaleur du soleil sur ma peau me fit lever les yeux et, ooooooh !!!!!

C’était beau.

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D’un seul coup, on était plutôt bien à randonner. Sûrement bien mieux qu’entassés sur une plage avec du sable collant entre les orteils (oui, j’aime pas tous ces grains de sable qui se faufilent partout). Le sourire était revenu, le paysage était splendide, c’était parfait.

Du haut du Mount Robert, la vue était encore plus saisissante sur le lac en contrebas et les montagnes au relief si particulier. La lande était recouverte d’une multitude de fleurs blanches, un magnifique tapis estival qui m’aurait presque donné envie de me rouler dedans !

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Finalement, c’était chouette, et on n’avait pas vraiment envie de redescendre. On voulait profiter de ce paysage encore un peu alors on s’est dit qu’on allait continuer jusqu’au prochain sommet, le Julius Summit. 

Et tu sais quoi ? C’était vraiment une trèèèès bonne idée. Passé la première crête, le paysage s’est transformé en une terre aride, lunaire, mystérieuse. Je me répète, mais qu’est ce que c’était beau !

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Nous avons longé la crête sur plusieurs kilomètres, complètement sous le charme de ce décor qu’on était bien loin de penser trouver en cet endroit, ce jour même. Une chose est certaine, le parc Nelson Lakes porte très bien son nom au regard de tous les lacs que l’on a pu apercevoir le long du parcours ! 

Arrivés au Julius Summit, il était encore possible de continuer jusqu’à d’autres lacs un peu plus loin et de revenir au point de départ en faisant une boucle. Sûrement une magnifique extension, mais à prévoir sur 2 jours … Si tu en as l’occasion et le temps, franchement je pense que ça vaut le coup !

A la place, nous nous sommes contentés de manger notre pique-nique au sommet, face à ce panorama de dingue. 

Seuls, complètement seuls.

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Je crois que j’ai apprécié cette balade, autant pour ses paysages splendides que pour le fait d’avoir été seuls à en profiter pendant près de 5h. Chose assez rare en Nouvelle-Zélande, il faut bien admettre.

Puis, alors que nous terminons nos dernières bouchées, les nuages commencèrent à se lever et à s’enrouler sur la crête, comme une drap que l’on borde autour du lit. Hey, mais non ! C’est quoi cette histoire c’est pas l’heure de se coucher ! Comme on ne voulait pas rester coincés sous cette couette bien opaque, on a finalement préféré se dépêcher pour rejoindre le Mount Robert avant de se retrouver piéger sur la crête.

Et crois-moi, en rando, on se marre pas vraiment quand on est aveuglé par la brume ou la pluie sur une crête, ça peut vite devenir très dangereux.

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La brume s’étant piégée elle-même entre les deux cols, nous avons pu retrouver le soleil au Mount Robert avec une vue encore plus dégagée que le matin sur le lac !

Des centaines de photos en plus dans l’appareil et nous retrouvions notre voiture, fatigués mais des étoiles plein les yeux après cette magnifique journée dans le parc encore peu fréquenté de Nelson Lakes. 

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Il ne nous restait plus qu’à croiser les doigts pour que le lendemain soit aussi sympa du côté d’Abel Tasman  !

Retrouve l’itinéraire de cette randonnée et la trace GPX sur le site AllTrails.

Tu connaissais la région des Nelson Lakes ? Tu aimerais y randonner ?

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randonner nelson lakes
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