Si tu visites l’île sud de la Nouvelle-Zélande, le parc national Aoraki – Mont Cook est bien LE site incontournable à découvrir sur cette île. Entre ses montagnes et ses lacs, impossible de rester de marbre devant le spectacle de dame nature.
Situé en plein milieu des terres, le parc national Aoraki – Mont Cook est accessible depuis la route du centre de l’île, reliant Christchurch à Wanaka et Queenstown. Ce qui peut-être pratique pour visiter ces deux superbes coins facilement, mais qui impose alors de faire l’impasse sur toute la magnifique région de Dunedin sur la côte est ainsi que celle des Catlins dans le sud … Ne voulant surtout pas me priver de découvrir ces deux autres régions, il a fallu me creuser un peu les méninges pour créer le circuit parfait, nous permettant de découvrir à la fois le Mont Cook, Dunedin, les Catlins, le Milford Sound et toute la zone entre Queenstown et Wanaka sans revenir sur nos pas.
C’est donc comme ça que depuis Christchurch où nous avions récupéré notre voiture de location, nous avons commencé par faire le détour dans le centre pour découvrir le Mont Cook et ses lacs, puis nous avons coupé par les petites routes pour rejoindre la côte est avant de longer le littoral sud et de remonter par Te Anau puis Queenstown et Wanaka.
Un gros détour oui, mais qui en vaut sérieusement le coup si tu as du temps devant toi !
Les lacs Tekapo et Pukaki
En ce début janvier, alors que l’été bat son plein en Nouvelle-Zélande, je suis bien contente d’avoir ma polaire et mes chaussettes en laine à mon réveil ! Les 10°C au réveil contrastent fortement avec ceux de la veille à Brisbane en Australie où l’on approchait plus des 30°C … Je t’avoue que cette température me ravit car la chaleur commençait à peser sur mon moral. Bref, tout ça pour dire que même en été, en Nouvelle-Zélande il peut faire froid, surtout dans la région alpine de l’île du sud, et que si comme nous tu optes pour un hébergement en tente, il faut prévoir du chaud !
A peine sur la route, je suis sous le charme des paysages. C’est vert, c’est vallonné… ça me rappelle chez moi et ça fait du bien ce sentiment d’être à la maison après 6 semaines de road-trip.
Après une centaine de kilomètres de routes sinueuses jalonnée d’arrêts photos, nous arrivons à notre première étape de la journée, le lac Tekapo. Ce lac est très photogénique de part sa couleur d’un bleu incroyable qui, quand le ciel est bien dégagé, reflète merveilleusement bien les cimes enneigés qui surplombent le lac. Ajoute à cela le contraste violacé des lupins entourant les berges du lac et la petite chapelle sur ses rochers tu as une carte postale parfaite de la Nouvelle-Zélande !
Nous n’avons pas eu la chance de contempler ce lac sous un grand ciel bleu, mais la luminosité matinale qui perçait au travers des nuages offrait un tout aussi joli panorama. Difficile de ne pas apprécier la beauté et la quiétude du site dans ces conditions.
Si tu cherches une randonnée avec un joli point de vue, alors ne manque pas la boucle jusqu’au sommet du Mt John. Environ 8km et 300 mètres de dénivelé pour profiter d’une magnifique vue !
Et si tu as un peu de temps, tu peux même continuer sur la petite route (ou piste) qui mène à deux autres lacs, les lacs McGregor et Alexandrina.
A la place nous avons préféré rejoindre le deuxième grand lac du coin, le lac Pukaki. En plus du fait que ce lac est tout aussi beau que le précédent, on apprécie d’autant plus sa magnifique route panoramique qui le parcours sur toute sa longueur pour atteindre les confins de la terre du milieu du centre de l’île sud de la Nouvelle-Zélande. C’est cette même route, sans issue, qui permet d’atteindre le parc national du Mont Cook, point de départ de nombreuses randonnées, notre objectif de la journée.
Le parc Aoraki – Mont Cook
Après un rapide tour au visitor center pour repérer les randonnées intéressantes, nous décidons de réaliser la même randonnée que 99% des touristes présents. Celle-là même qui mène au pied du Hooker Lake, un lac glaciaire où quelques glaçons flottent à la surface mais surtout avec une vue imprenable sur le Mont Cook.
A notre décharge, bien que la Nouvelle-Zélande soit réputée pour ses randonnées, lors de notre séjour nous avons malheureusement pu constater le manque de choix quant aux randonnées à la journée. Il y a soit les treks sur plusieurs jours, soit les petites randonnées accessibles à tout le monde, mais très peu d’offres intermédiaires, aka de randonnées longues (et sportives) à la journée. Ce qui fait que quelque soit le sentier choisi et même en combinant plusieurs parcours, tu te retrouves généralement avec tous les autres touristes. C’est là qu’on se rend compte la chance qu’on a en France avec tous les sentiers balisés dans nos montagnes !
Même si les paysages rencontrés lors de ces 10 kilomètres sont grandioses, j’avoue que j’ai été dérangée par la foule, les perches à selfies et la queue au niveau des spots instagramables… Ce n’est pas du tout le calme que j’espérais trouver en Nouvelle-Zélande. Sans parler du fait que les durées annoncées sont très surestimées.
Arrivés au pied du lac, j’ai donc pris mes quelques photos et puis nous sommes retournés au parking sans plus attendre. J’étais frustrée car si j’avais su, j’aurais sûrement passé un peu plus de temps à profiter des lacs Tekapo et Pukaki…
Comme il était encore tôt, nous avons décidé de refaire une autre randonnée dans le coin.
Pour éviter la foule, nous avons misé sur une petite boucle de 4km éloignée du parking principal, qui permet d’atteindre le belvédère du glacier Tasman. Et pour le coup, nous n’avons pas croisé un chat !
Les paysages entre ces deux randonnées étant relativement différents. Le premier évolue dans un cadre de verdure au milieu des rivières alors que le deuxième est bien plus minéral à l’approche de la moraine.
Je trouve que ces deux sentiers sont finalement bien complémentaires pour apprécier le parc national du Mont Cook.
Si tu as plus de temps, en deux jours, tu as aussi la possibilité de faire une grande boucle de 40km autour de ces 2 lacs. Sûrement une très belle expérience pour mieux apprécier ce site loin de la foule.
Alors que nous reprenions la route vers notre site de camping, la surprise de la journée aura été de tomber sur des champs de lavande au milieu de la Nouvelle-Zélande ! Oui, oui, tu as bien lu ! Et tu sais quoi ? Il n’y avait presque personne à saccager à se prendre en photo au milieu des champs ! Juste une petite poignée de touristes, surpris, comme nous de trouver ces champs ici.
En résumé, si tu souhaites visiter cette région et le parc national Aoraki – Mont Cook, il est possible de le faire en une journée avec quelques arrêts photos et plusieurs randonnées selon ton rythme de marche, ou bien en deux jours en prenant un peu plus ton temps.
Quoi qu’il en soit c’est vraiment une magnifique région à ne pas oublier dans ton programme !
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