Tu vas au Japon et tu as prévu quelques jours à Tokyo, mais vu le nombre de choses à voir et à faire tu es perdu.e? Pas de panique, dans cet article je te propose plusieurs idées de circuits pour découvrir les quartiers incontournables de Tokyo.
Je préfère prévenir, j’ai pris le parti de voir un maximum de choses en peu de temps. Ces deux circuits sont donc assez sportifs et nécessitent quand même d’avoir une bonne forme physique pour marcher une vingtaine de kilomètres chaque jour. Bien évidemment, libre à toi de t’inspirer de ces itinéraires pour composer le tien selon tes envies.
Le premier itinéraire se focalise sur les quartiers sud de Tokyo alors que le deuxième itinéraire t’emmène découvrir les quartiers nord.
Si tu préfères utiliser les transports en commun, tu trouveras toutes les informations sur les différents abonnement de Japan Railway ainsi que la possibilité de les acheter en ligne sur le site du JR Pass et celui du JR Pass Régional
Quels quartiers visiter dans le sud de Tokyo ?
Akasaka, l’ancien quartier des Geishas
Debout de bonne heure pour profiter de la fraîcheur (mi-mai il faisait déjà environ 25-30°C !), je commence ma journée direction le sanctuaire Shinto d’Akasaka, nommé Hie-jinja.
Minute culture: tu verras souvent les termes Shrine et Temple dans les blogs et les guides du Japon. Même si tu as l’impression que les bâtiments se ressemblent, sache qu’il y a une réelle différence entre les deux. En effet, les principales religions au Japon sont le Shintoïsme ou Shinto, pratiquée dans un Shrine, et le Boudhisme pratiquée dans un Temple. Voilà, tu sais tout !
J’ai vraiment beaucoup apprécié ce premier Shrine. Celui-ci ne se voit pas du tout à première vue car il est caché sur une colline au milieu des buildings. Très surprenant !
De bon matin il n’y avait aucun touriste, le site était désert, c’était très agréable d’en faire le tour.
Et surtout, ce Shrine est un des seuls de la capitale nippone à intégrer une allée de Torii en escalier.
Absolument magnifique ! (surtout le matin quand il n’y a encore aucun touriste à prendre des photos!)
Tsukiji, le marché aux poissons
J’ai ensuite repris le métro pour me rendre dans à Tsukiji, l’un des quartiers incontournables de Tokyo. Il est de renommée internationale pour son marché aux poissons datant de 1935. Le marché est divisé en 3 parties: le marché ouvert et le marché fermé tous deux accessibles librement toute la journée même si le meilleur moment reste le matin, et le marché aux enchères à la criée.
Ce dernier fait à lui tout seul la réputation du marché car des thons s’y vendent à des prix hallucinants. Par conséquent, pour éviter que les touristes ne gênent la vente, seuls 120 visiteurs par jour y sont admis. Il est donc conseillé de s’y rendre très tôt, entre 3 et 5h pour avoir la chance de voir ce « spectacle » hors du commun.
Je n’avais personnellement ni l’envie, ni la motivation pour me lever de si bonne heure pour du poisson. Faut pas déconner.
La visite des 2 autres parties du marché me suffisait amplement, surtout que j’avais un peu peur d’être incommodée par l’odeur, moi qui ne supporte pas vraiment le poisson.
Mais, contre toute attente, j’ai été très surprise de constater que ça ne sentait pratiquement pas car les poissons sont souvent bien emballés sous vide et conservés dans la glace.
Pendant environ 1h j’ai déambulé dans les petites ruelles entre les échoppes de poissons, et les artisans. Si tu es motivée, il parait que les sushis préparés sur le marché sont les meilleurs que tu puisses déguster au Japon !
Comme je n’avais pas petit déjeuné, j’ai préféré tenter une autre expérience culinaire : une sorte de gélatine aromatisée que tu manges roulée dans de la poudre épicée. Ma foi, c’est frais et sucré. j’ai mangé bien pire 🙂
Roppongi, le quartier international
Roppongi est souvent cité comme étant le quartier des affaires à Tokyo. C’est vrai, mais il ne se résume pas qu’à cela ! C’est aussi le centre artistique et culturel de la capitale. Et une superbe zone urbaine pour tous les amateurs de photographie d’architecture moderne.
C’est pour toutes ces raisons que j’avais envie d’aller y faire un tour. Et dès la sortie du métro j’ai eu le vertige à l’envers. Fais pas celui/celle qui comprend pas steuplait, hein. Tu sais bien, c’est quand tu regardes en l’air et que les buildings sont tellement hauts que tu manques de tomber en arrière.
Ici le style est vraiment très moderne. En arrivant sur la grande place du Roppongi Hill j’ai même eu la mésaventure de tomber sur une araignée géante. Arachnophobe, ne regarde pas la photo suivante…
Le but principal de ma visite ici était de monter en haut de la tour et de profiter du Skydeck, la seule terrasse panoramique de Tokyo. Il faut savoir que la vue panoramique (derrière les fenêtres) ouvre à 10h et le skydeck ouvre selon les conditions météo à des heures variées. Ce jour là j’avais de la chance car après avoir été fermé les deux jours précédents il ré-ouvrait à 11h. En attendant, j’en ai profité pour admirer la vue derrière les fenêtres, qui est déjà très impressionnante.
Tu te rends compte de l’étendu de la ville, du nombre d’espaces verts… et du peu de voiture dans les avenues principales! C’est vraiment quelque chose qui m’a surprise ici, il n’y a pas tant de voitures que ça car les gens utilisent beaucoup les transports en commun. Ce qui en fait une ville très agréable à parcourir à pied.
Et puis, encore un coup de bol il y avait une exposition Marvel au même étage. Je ne suis pas spécialement fan mais j’ai quand même apprécié de voir les costumes, les planches de BD originales et les statues des héros, ça fait bien passer le temps.
Enfin, j’ai pu grimper quelques étages de plus pour atteindre le sommet au 55ème étage.
D’ici la vue est phénoménale.
On surplombe la ville et si le temps est bien dégagé on peut même voir le mont Fuji au loin, ce qui n’était pas le cas ce jour-là. Il parait qu’on le voit mieux les jours de beau temps en hiver car il y a moins de pollution.
Vue sur le quartier d’Odaiba et la Tower of Tokyo
Et puis franchement, il n’y a qu’au Japon ou une musique zen est diffusée sur le toit, non ?
En redescendant, j’en ai profité pour faire le tour de l’exposition temporaire au célèbre musée d’Art Moderne, le Mori Art Museum. En mai, les oeuvres de l’artiste indien N. S. Harsha étaient à l’honneur. Je n’ai pas honte de dire que je ne vais pas souvent au musée et que je n’ai pas une grande culture artistique, mais ce musée fût une belle découverte.
Shibuya, le quartier commercial
Sur les coups de 12h je suis arrivée à Shibuya. LE quartier de la mode et des jeunes avec le célèbre magasin Shibuya 109. Et LE célèbre passage piéton « Shibuya crossing« . Comme tout bon mouton touriste qui se respecte je suis montée au Starbuck pour profiter de la vue sur le passage piéton et j’en ai aussi profiter pour manger, tant qu’à faire.
Bon, on était un jeudi entre midi et deux, honnêtement il n’y avait pas foule.
Entre nous, même s’il est souvent listé parmi les quartiers incontournables de Tokyo, c’est au final celui que j’ai le moins aimé lors de ces deux jours. C’est vrai que je n’ai pas eu le temps de l’explorer en profondeur mais pour moi, à part peut être pour faire les magasins (ce que je n’ai pas fait) il ne mérite pas qu’on s’y attarde 2h.
J’ai donc vite repris le métro direction la célèbre rue ‘Takeshita Dori’ dans le quartier d’Harajuku.
Harajuku, le poumon vert
L’entrée de cette avenue piétonne se situe à quelques mètres du métro, tu en peux pas la rater avec sa grande enseigne lumineuse. Ici on change radicalement de décor. C’est la rue « Kawai » par excellence. D’ailleurs, à part les touristes, ici tu verras surtout des jeunes japonais.es en uniforme profitant de la fin de cours pour venir faire quelques emplettes dans le quartier.
Si tu as un peu de chance tu verras aussi quelques groupes de coslplayeurs à la recherche d’une nouvelle tenue dans les boutiques spécialisées de la rue.
N’hésite pas à entrer dans les magasins pour voir ce que l’on peut y vendre. C’est l’endroit parfait pour ramener des souvenirs Kawai à une nièce, une ado ou pour toi.
C’est assez marrant à voir mais je ne m’y suis pas éternisée. En début d’après midi il commençait à faire sérieusement chaud dans ces petites rues bondées de monde. Le moment parfait pour aller rechercher de la fraîcheur dans un parc.
Et quelle coïncidence (tiens donc…), le parc Yoyogi est seulement à quelques mètres de là. Et si Harajuku fait vraiment partie des quartiers incontournables du sud de Tokyo c’est surtout grâce à ce poumon de verdure ! Situé en plein cœur de la ville ce parc, renferme un des plus grands complexes shintoïstes de Tokyo, le Meiji-jingu.
Dès l’entrée du Parc, une énorme porte Torii donne le ton.
La grande allée impériale continue sur plusieurs centaines de mètres au milieu d’une vaste forêt jusqu’au sanctuaire. Le long de l’allée, comme dans tous les sanctuaires Shinto, des barils de Saké sont exposés. Ceux-ci ont été offerts à la mémoire de l’empereur Meiji.
Et chose très surprenante, en face de ce « mur » de barils, sont aussi exposés… des tonneaux des meilleurs crus de Bourgogne ! En effet, l’Empereur Meiji avait la volonté de s’ouvrir au monde occidental pour mieux connaitre sa culture et ainsi moderniser son train de vie et son pays. L’un des exemples concrets se traduit par le fait que l’empereur aimait beaucoup le vin rouge de Bourgogne. Ceci explique cela.
A l’entrée du Shrine on trouve un choyuza qui est un petit pavillon d’ablution consacré au rituel de purification. Je l’avais vu le matin à Akasaka mais comme il n’y avait aucune explication en anglais je ne savais pas à quoi cela servait. Ici par contre j’ai trouvé mon explication et j’ai pu moi aussi me purifier avant d’entrer dans le sanctuaire. Le rituel est assez simple, on prend une « louche » que l’on rempli d’eau pour d’abord se laver la main gauche, puis la main droite, la bouche et enfin on verse l’eau restante sur la poignée de la louche utilisée.
Le Shrine est très grand mais vois-tu je l’ai trouvé moins joli, moins coloré que celui à Akasaka le matin. En plus, pas de bol pour moi il était en rénovation.
J’ai ensuite continué mon tour dans les jardins du sanctuaire. Il faut s’acquitter de quelques Yens pour y accéder. Je n’y suis pas allée à la meilleure saison puisque les cerisiers n’étaient plus en fleurs et le jardin d’iris n’avait pas commencé sa floraison, je l’ai raté à quelques jours près. Mais sinon c’est vraiment un jardin sympa avec plusieurs pergolas et bancs pour se détendre, lire, se reposer. On oublie totalement qu’on se trouve en plein milieu de Tokyo. C’est très relaxant.
Pour tout te dire, en fait j’ai préféré le parc au Shrine. Voilà.
Plantation des iris dans le parc
Shinjuku, le quartier des restau et des bars
En fin d’après-midi, j’ai ensuite rejoint le Tokyo Metropolitan Government Building situé dans le quartier de Shinjuku. Ce building est composé de 2 tours avec chacune un observatoire gratuit sur la ville ! Un spot parfait pour prendre le coucher de soleil sur la ville et peut-être voir le Mont Fuji.
Note cependant que la tour sud ferme en fin d’après-midi à 17h30 alors que la tour nord ferme à 23h. Les deux tours ont des fenêtres donnant vers l’ouest, mais celles–si sont vite prises d’assaut par les photographes. Sans parler de la queue aux ascenseurs… je te conseille donc de t’y rendre bien en avance si tu veux profiter du coucher de soleil.
Quels quartiers visiter dans le nord de Tokyo ?
Le quartier historique de Yanaka
Départ vers 8h30 de mon airbnb en ce deuxième jour. Je prends le métro à Shibuya pour rejoindre Yanaka.
Yanaka c’est le plus vieux quartier de Tokyo, celui qui n’a pas été touché par les bombardements de la deuxième guerre mondiale et qui a été épargné par le tremblement de terre en 1923.
En sortant du métro, il faut marcher environ 5mn pour rejoindre la rue principale du quartier.
J’ai tout de suite été sous le charme.
Bon, le matin sans personne, ça me plaît forcément. Mais il y a un petit quelque chose dans ce quartier que j’affectionnais déjà.
Ici point de buildings, non, on est dans un quartier que je qualifierais de « bobo » avec des maisonnettes et leurs jardins où les gens circulent en vélo… Ce quartier respire la douceur de vivre, on s’y sent bien.
On se croirait presque à la campagne en fait avec les petits oiseaux qui gazouillent, vraiment. D’ailleurs, si tu as le temps je pense que cela doit être très agréable de se balader dans les rues en vélo !
Si tu es dans le coin, tu ne pourras pas rater tous les cimetières en rejoignant le parc de Ueno à pied. Il parait que c’est encore plus beau au printemps quand tous les cerisiers sont en fleurs…
Je n’avais jamais vu de cimetière japonais, j’ai donc été très surprise de voir à quoi cela ressemblait. Ne sachant pas si j’avais le droit de rentrer, je me suis contentée de me balader entre les différents secteurs sans entrer dans les cimetières. Mais après renseignement il semblerait que chacun puisse entrer à sa guise du moment que l’on respecte les lieux (comme dans tous les sites religieux).
Le cimetière est très propre et de nombreux chats aiment se prélasser sur les tombes. Celles-ci sont assez petites puisque les japonais ont obligation d’incinérer les morts. Elles sont composées d’un brûleur à encens, de vases pour les fleurs, le nom du défunt ou de la famille, et le symbole familial appelé kamon.
Ne connaissant pas grand chose (pour ne pas dire rien) à la culture nippone, autant t’avouer que je me suis longtemps demandée à quoi servaient ces grandes planches de bois. En fait il s’agit des Sotoba, où est inscrit le nouveau nom des défunts qu’ils porteront dans leur vie après la mort. Cette culture est passionnante !
Le parc et la gare d’Ueno
De Yanaka on rejoint facilement le parc Ueno à pied. Toute la zone au nord regroupe les différents musées ainsi que le Zoo et un sanctuaire Shinto.
Au loin je voyais une grande pagode, je pensais qu’elle faisait partie du Shrine, mais en fait non, la page est à l’intérieur du Zoo. Tu commences à me connaitre, inutile de te dire que je ne suis pas entrée dans le Zoo. A la place donc j’ai fait le tour du Shrine où j’ai découvert qu’ ici aussi il y a un petit escalier en Torii. Par contre il est très fréquenté.
En toute franchise, cette partie du parc n’est pas celle qui m’a le plus intéressée. Je commençais à être un peu déçue même. J’ai malgré tout continué mon chemin jusqu’à la deuxième zone du parc, de l’autre côté de la route.
Et déjà, juste en sortant de l’allée ombragée j’ai tout de suite trouvé le parc plus sympa ! Oui, il m’en faut peu pour être heureuse. On traverse la route pour rejoindre un temple bouddhiste situé en plein milieu d’un étang !
Le cadre est magnifique, un peu irréel entre le temple et les buildings et les plantes oranges dans le bassin… une jolie peinture.
Puis de l’autre côté du temple, on rejoint un deuxième bassin rempli de … de quoi ? … de cygnes multicolores ! Haha. Mais ces petites bêtes ont la cote car à 11h du matin il y avait déjà plusieurs amateurs de pédalo sur l’eau.
Comme tu t’en doutes, j’ai trouvé cette partie du parc bien plus agréable, plus relaxante. Il y avait moins de monde aussi, ceci explique peut-être cela.
Après une petite pause à profiter du calme au bord de l’eau j’ai repris ma route pour terminer mon tour du bassin et rejoindre la gare d’Ueno.
Si Ueno fait partie des quartiers incontournables de Tokyo, d’un point de vue purement touristique, c’est bien pour sa gare un peu particulière…
En effet, cette gare est réputée pour abriter la rue commerçante Ameyoko juste dessous le pont sur lequel circule le train. Dans ce dédale de ruelles on trouve de tout, des magasins de vêtements chics aux restaurants asiatiques et aux boutiques de souvenirs.
Même un temple en plein milieu !
La ligne de train passe juste au dessus !
Pour mon déjeuner, je me suis laissée tenter par des croquettes aux nouilles. Pas mauvais du tout !
Et une bonne crêpe glacée en dessert ! (apparemment c’est LE dessert pour les touristes à Tokyo, on ne voit que ça partout!)
Le temple bouddhiste d’Asakusa
Après ce petit repas je reprends le métro pour aller voir le site le plus touristique de Tokyo. Je parle bien sûr du temple Senso-Ji, le plus vieux temple bouddhiste de Tokyo.
Dès la sortie de métro, une grande allée marchande, appelée Nakamise-dori, me met dans l’ambiance. Cette dernière rejoint l’entrée du temple quelques centaines de mètres plus loin.
Si tu n’aimes pas la foule, tu peux aussi marcher derrière la rue marchande, bien plus calme !
Je n’avais encore pas eu l’occasion de voir des japonais en tenue traditionnelle, et bien c’est chose faite ! Il semblerait que les magasins proposent de revêtir ce costume le temps de quelques heures, et les japonais en sont particulièrement friands…
Je remercie d’ailleurs ces jeunes filles qui ont gentiment accepté de prendre la pose pour la photo ! (au lieu de photographier les gens en cachette, va plutôt leur demander, la plupart du temps ils acceptent avec un grand sourire !)
Cette longue allée débouche sur le temple, où l’attraction majeure est cette grosse lanterne suspendu à la porte principale.
Il faut jouer des coudes pour avoir une photo sympa sans trop de monde dessus (ou faire une pose longue, si tu as un trépied avec toi) et avoir un objectif grand angle ! Indispensable à Tokyo !
Mais il faut reconnaître que ce temple est magnifique même si j’ai vraiment pas de bol et que la grande pagode à 5 étages était en rénovation …
Comme j’étais en avance sur mon planning, je me suis promenée dans les rues adjacentes au temple et je suis tombée par pur hasard sur celle dont j’ai découvert le nom plus tard: la rue Denbouin.
Cette rue de l’époque Edo contraste avec le style moderne des autres avenues. Elle me fait penser aux rues du quartier de Yanaka parcourues le matin même, avec ses façades et ses boutiques d’un autre temps. C’est très agréable de s’y promener même si je ne doute pas qu’elle doit être bondée le weekend !
Pour avoir vu des photos de cette rue le soir, je pense qu’elle est aussi très photogénique quand tous les néons sont illuminés.
Puis j’ai rejoint le parc Sumida longeant la rivière du même nom. De là, tu auras une très belle vue sur la Tokyo Skytree et l’Asahi Beer Hall, la flamme dorée, aussi familièrement surnommée « l’Etron d’Or ». Pas besoin de te faire un dessin… Les Japonais ont de l’humour !
J’ai par contre été assez déçue de constater qu’il y a très peu de bancs dans ce parc et aucun coin d’herbe pour s’asseoir.
Jimbocho: le quartier des libraires
Une petite sieste plus tard (oui le décalage horaire aura eu raison de moi !), je reprends le métro pour découvrir le quartier de Jimbocho. C’est le quartier des libraires, mais même si ce n’est pas ta tasse de thé matcha à la base, je t’assure que ce coin vaut le détour.
En effet, on y découvre le spectacle assez étrange de dizaines de librairies de livres d’occasion alignées dans la même rue. La plupart vendent des vieux livres, certaines sont surtout spécialisés dans les mangas et d’autres vendent des livres européens d’occasion.
C’est comme ça que je suis tombée sur un recueil des fables de la fontaine en mini format de poche !
Par contre attention, beaucoup de librairies n’autorisent pas les photos.
Akihabara: le quartier Geek-électrique
En fin d’après-midi j’ai fini par rejoindre le quartier d’Akihabara, célèbre pour ses magasins de jeux vidéos et d’électronique.
Sur le trajet, j’en ai profité pour passer au niveau de l’ancienne gare Kanda-Manseibashi, qui a été rénovée tout en gardant l’architecture de l’époque. Son pont aérien et les arches consécutives en briques rouges contrastent avec les buildings mais donnent un charme incontestable au lieu.
L’intérieur est maintenant une grande galerie consacrée à des boutiques et des restaurants. Mais n’hésite pas à y entrer car tu pourras rejoindre la passerelle à l’extérieur d’où on a une superbe vue sur les arches du bâtiment.
Quelques centaines de mètres plus loin, nouveau décor, nouvelle ambiance. Les immenses façades des immeubles sont recouvertes d’affiches de manga et de jeux vidéos en tout genre.
Dans la rue, les jeunes filles déguisées en servantes nous interpellent à coup de « irasshaimase! » (« bienvenue ! ») pour entrer dans un Maid Café. Bercée par la douce musique de Sonic j’ai tout de suite reconnue l’enseigne Sega, mais à part ça j’avoue que je me sentais bien perdue dans ce milieu electro-geek.
Pour ne pas mourir idiote je suis quand même rentrée dans une salle de jeux histoire de voir à quoi cela ressemblait.
Bon bah, rien de très différent aux salles en France, si ? Mise à part la quantité de machines alignées les unes aux autres.
J’en ai aussi profité pour entrer dans un magasin d’électronique car il me fallait un nouveau câble pour mon téléphone. J’ai pu constater les prix extraordinairement bon marché des gros appareils comme les ordinateurs, les appareils photos… Sachant qu’ils sont vendus au prix détaxé je pense que ça vaut sérieusement le coup d’en acheter ici. Par contre la plupart des magasins ne font ces prix que pour un minimum de 100€ d’achat.
C’est aussi à ce moment là que j’ai découvert que le wifi est disponible gratuitement dans la rue dans ce quartier, et il semblerait qu’en fait il y ait des points wifi un peu partout en ville.
Pour mon dernier repas je me suis laissée tenter par une soupe miso dans un petit restaurant de quartier. La soupe miso j’en entendais parler depuis un certains temps, mais n’étant pas une grande fan des restaurants et habitant en campagne de surcroît, je n’avais jamais eu l’occasion d’y goûter. Et bien c’est chose faite et à vrai dire je suis un peu surprise de l’engouement pour ce plat.
C’est une soupe avec des nouilles et des légumes quoi. J’ai largement préféré les espèces de ravioles que j’avais commandé en même temps ! Et la bière! N’oublions pas la bière que j’ai trouvé très bonne aussi !
Quand je suis sortie du restaurant, les néons s’illuminaient donnant cette ambiance électrique si particulière à ce quartier. Je serais bien restée plus longtemps pour en profiter, mais la fatigue et les 15km dans les jambes m’avaient achevée.
Je suis donc tranquillement rentrée dormir afin d’être en forme pour mon vol le lendemain !
Conclusion et avis général
Pour résumer ces deux journées hyper chargées, je te dirai que mes coups de coeur vont à Yanaka, Ueno, Asakusa et Jimbocho. Ces quartiers incontournables du nord de Tokyo m’ont semblés plus « authentiques » que ceux que j’avais pu faire la veille et surtout moins bondés de monde.
Alors que j’avais peur de me perdre, en fait pas du tout. Tout s’est très bien passé ! Je me félicite #bouquetdefleur surtout d’avoir planifié tous mes trajets en métro à l’avance avec Hyperdia . Cela m’a permis de ne pas perdre de temps en réfléchissant aux lignes de métro à prendre, point important lorsqu’on n’a pas beaucoup de temps sur place.
Comme je le disais au début de l’article, ces deux itinéraires sont assez chargés, avec environ 15km de marche chaque jour, auxquels tu ajoutes 5km si tu as envie de profiter de la ville de Tokyo de nuit !
En conclusion, alors que j’avais été très déçue de mon voyage au Vietnam, je n’étais pas spécialement emballée par le Japon. Mais au final j’ai adoré cette mégalopole et j’ai juste envie d’y retourner !
Quels sont selon toi les quartiers incontournables de Tokyo ? Tu as d’autres conseils ? N’hésite pas à m’en faire part dans les commentaires !
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