A l’heure où l’écologie est plus que jamais au centre de l’attention et des débats, le secteur du tourisme est en proie à une petite révolution. En effet, face aux chiffres alarmants accusant le tourisme d’être responsable à lui seul de 11% des émissions de gaz à effet de serre en France (2019), de nombreuses voix se lèvent pour nous inciter à voyager de façon plus responsable.
C’est d’ailleurs dans ce contexte que le thème de la journée mondiale du tourisme 2022 est tout simplement « Repenser le tourisme ».
Mais ça veut dire quoi exactement « voyager responsable » ? Et comment faire pour adopter ce nouveau mode de voyage ? C’est ce que je vais essayer de t’expliquer dans la suite de cet article, avec quelques idées d’actions à entreprendre pour tes prochaines vacances.
Définition du voyage responsable
La définition la plus simple du tourisme responsable serait de le définir comme « un tourisme respectueux de la population et de l’environnement« .
Mais tu en conviendras, c’est un peu vague. Alors pour ma part, j’ajouterais que c’est d’une part, un état d’esprit qui consiste à savoir apprécier les bonheurs simples et proches de chez soi, sans être dans la surenchère d’activités pendant ses congés. C’est aussi apprendre à payer le juste prix des choses et reconnaître la qualité du travail réalisé derrière les produits et services proposés, sans chercher le moins cher à tout prix au détriment des populations locales. Et puis, voyager responsable, c’est aussi l’ensemble des actions entreprises pour respecter la nature et le bien être animal. Enfin, j’ajouterais que notre responsabilité ne se limite pas à la période des vacances, mais commence dès les préparatifs et se termine après la fin du séjour.
Tu l’as compris, voyager responsable c’est chercher avant tout la qualité, pour soi, les autres et l’environnement, au détriment de la quantité.
Autrement dit, consommer moins mais mieux.
Pourquoi voyager de façon responsable ?
Ba oui, après tout, pourquoi ce serait encore aux particuliers de faire des efforts dans ce domaine ?
Il y a deux points de vue quand on parle écologie. Ceux qui pensent que ce sont aux entreprises et au gouvernement de montrer l’exemple sous la pression de nouvelles lois repréhensives et ceux qui pensent que le peuple à le pouvoir de jouer sur le principe de l’offre et de la demande pour forcer les entreprises et le gouvernement à changer leur vision du tourisme et du modèle économique qui en découle.
A titre perso, je pense que l’un ne va pas sans l’autre, et comme je n’aime pas rester inactive en attendant que les choses bougent par le haut, j’essaye à mon niveau de faire bouger les choses. Tu sais, l’histoire du colibri. Le seul problème, c’est qu’il faut beaucoup de colibri pour que ce soit efficace .
En tant que passionnée de voyage et sensible à la cause écolo, je me suis donc pas mal remise en question ces dernières années pour essayer justement de voyager de façon plus responsable. Il me parait donc normal d’aborder ce sujet sur le blog et te montrer que voyager responsable ne signifie pas renoncer au voyage ni au plaisir de la découverte. Au contraire, c’en est même gratifiant.
Comment faire pour voyager de façon responsable ?
Comme tu vas pouvoir le constater dans la suite de l’article, en tant que touriste / voyageur, nous pouvons agir à de très nombreux niveaux pour voyager plus responsable, depuis la planification du voyage au retour chez soi.
Préparer et organiser son voyage
Qui prévoit un voyage sans s’informer au préalable ? Que ce soit au moyen de guides papiers, de blogs ou avec une agence, l’organisation du voyage est souvent une étape clée pour passer un bon séjour.
Les livres et guides touristiques
Si tu es un.e inconditionnel.le du format papier et que tu ne voyages jamais sans ton guide préféré, une action facile à mettre en place et très peu contraignante consiste à acheter d’occasion plutôt que de prendre un livre neuf qui risque de traîner dans tes étagères à la fin de ton séjour. J’admets que ce n’est pas toujours beaucoup plus intéressant financièrement, mais c’est mieux pour la planète. Si tu ne trouves pas ton bonheur en occasion, plutôt que de passer par le géant américain Amazon (aux pratiques fiscales douteuses, rappelons-le), c’est le moment de pousser la porte de la librairie à côté de chez toi. En plus de te donner de bons conseils sur le meilleur guide de la destination, c’est l’occasion de soutenir financièrement un indépendant marqué par un secteur d’activité en crise. Et si il n’y a pas de librairie à côté de chez toi, tu trouveras sûrement ton bonheur sur Lalibrairie.com, la plateforme française de livres en ligne qui permet aussi d’acheter d’occasion et au format numérique.
Les agences de voyage
Si tu es plus adepte des séjours organisés par des agences, alors je te conseille de passer par des agences reconnues pour leur engagement responsable. A titre d’exemple, on préférera éviter les voyages organisés avec des bus de 50 personnes et excursions à la chaîne sur des sites victimes du tourisme de masse et on privilégiera les séjours en petits groupes avec un guide local et un logement chez l’habitant ou un hôtel familial.
S’équiper en vêtement et matériel adapté
Quelque soit le type de voyage que tu vas faire, tu prévois sûrement d’acheter quelques vêtements avant ton séjour. Mais, en as-tu réellement besoin ?
En effet, quand on sait que l’industrie du textile est non seulement l’une des plus polluante au monde mais aussi l’une qui respecte le moins les conditions de travail décentes pour ses employés, il est devenu normal de s’interroger sur nos besoins dans ce domaine.
Je trouve à titre perso que c’est un secteur dont on parle assez peu comparé à l’aviation, mais sur lequel nous pouvons tous agir facilement pour des résultats très concrets. Par exemple, j’ai pour ma part décidé de limiter l’achat de produits neufs à 10 par an, et seulement quand j’ai un réel besoin ou que l’un de mes vêtements / équipement est inutilisable. Oui, j’ai plein de vêtements encore potables qui ont plus de 10 ans dans ma garde robe, et alors ?
En ce qui concerne le matériel de randonnée, de plus en plus d’enseignes de sport proposent de réparer quand c’est possible ou de reprendre pour recycler. Certaines ont même leur propre boutique d’occasion.
Enfin, on peut essayer de privilégier les marques engagées dans la confection de produits durables et responsables, dont à minima une partie de la chaine de fabrication est basée en France ou en Europe. C’est généralement plus cher, mais c’est aussi ça qui permet de payer les employés et les matières premières à leur juste valeur.
Limiter l’usage du plastique
Pas besoin de trop développer ce point, le plastique c’est le mal ! Et ce n’est pas parce qu’on fait attention toute l’année qu’on doit se relâcher pendant ses congés.
Concernant les cosmétiques, il existe plein d’alternatives sans emballage plastique, et souvent meilleures pour ta santé. Shampoing solide, dentifrice solide, pain de savon… Si tu cherches des idées je te conseille d’aller faire un tour sur les boutiques Pachamamaï et Lamazuna pour ne citer qu’elles.
Un autre moyen de réduire facilement sa consommation de plastique, c’est de prévoir une gourde en alu plutôt que d’acheter plein de petites bouteilles plastiques dont on sait tous où elles terminent leur vie. Alors oui, dans certains pays l’eau n’est pas potable. Mais pour cela, il existe des solutions, que ce soit des pastilles micropures qui désinfectent l’eau (à acheter en pharmacie), ou des gourdes filtrantes pour éliminer les impuretés.
Dernier point, les sacs plastiques sont encore monnaie courante dans de nombreux pays. Alors on pense à recycler l’un de nos nombreux totebag qui traine dans un placard ! Et en plus on pourra aussi l’utiliser comme sac de plage 😉
Privilégier les modes de transports alternatifs
Si tu ne vis pas dans une grotte, alors tu as forcément entendu parler de l’impact carbone faramineux des trajets en avion. Et si tu cherches à voyager responsable, il n’y a pas 36 options, la meilleure décision est d’arrêter de prendre l’avion.
Oui, mais voilà. Si, comme moi, tu as pris la mauvaise habitude de souvent voyager loin en avion, tu as sûrement l’impression que ta vie s’effondrera et ne méritera plus la peine d’être vécue si tu devais arrêter de découvrir des endroits paradisiaques ou dépaysants à l’autre bout du monde. #problemederiche
Arrêter l’avion, où comment se fixer des objectifs réalisables
Je suis loin d’être un modèle à ce niveau, suffit de voir tous mes voyages exposés comme des trophés sur ce blog, mais malgré tout je me fixe des objectifs réalisables. Si pour le moment je n’arrive pas à me projeter dans un futur sans voyage aérien, je peux toutefois me projeter dans une vie où je réduis petit à petit mes voyages en avion. De plusieurs vols par an avant la pandémie, mon objectif à court terme est de réduire à maximum un vol par an, puis un vol tous les deux ou trois ans, voire moins à plus long terme. En me projetant de cette façon, cela m’a forcée à regarder de plus près les destinations plus proches en Europe, accessibles en voiture ou en train, et constater qu’il y a un paquet de coins magnifiques et méconnus auxquels je n’aurais jamais pensé. J’ai fait une liste de tous ces endroits que je souhaiterais visiter et je peux te dire que cela suffirait à remplir mes congés pour les 10 prochaines années. De quoi m’inciter à partir bien moins loin !
Pour les quelques fois où tu prends l’avion, tu peux aussi agir notamment en choisissant une compagnie respectueuse de ses employés, qui ne les paie pas au lance-pierre (coucou les low-cost !). Et bien sûr, il sera toujours moins polluant de prendre un vol direct que ceux avec escales (qui en plus participent à faire voler des avions à vide).
Limiter les trajets en voiture
Ca c’était pour l’avion. Et si tu ne le prends pas, ne pense pas pouvoir te dédouaner si facilement. Eh oui, en France, on est tous des bons gros pollueurs avec nos voitures thermiques, souvent très gourmandes en pétrole.
Donc dans l’idéal, pour tes prochaines vacances, oublie la voiture et privilégie le train, le bus, le covoiturage, le vélo ou même tes pieds pour te rendre sur ton lieux de villégiature. Là encore nous ne sommes malheureusement pas tous égaux en matière d’accès aux transports publics, donc on essaie de faire ce qu’on peut avec ce qui est disponible et notre budget.
Et sur place, essaie de limiter tes déplacements en voiture et d’opter à la place pour la mobilité douce, notamment pour les petits déplacements de moins de 5km, comme aller à l’épicerie du coin. Ton mode de transport peut aussi être ton activité de la journée, comme une belle randonnée ou un tour de vélo pour découvrir le secteur. Et avec un sac à dos, tu peux même en profiter pour faire tes courses au retour 😉
Quand le trajet fait partie intégrante du voyage
Enfin, même sans avoir un grand niveau sportif, tu peux aussi opter pour des vacances 100% sans voiture, en faisant un trek à pied ou en vélo.
Si tu cherches des idées de trek, j’en ai à foison sur le blog. Concernant le vélo, il existe de nombreux itinéraires en France, sur des voies très bien entretenues, à l’instar de la route « la Loire à Vélo » pour visiter les nombreux châteaux qui jalonnent le parcours ou la vélodyssée le long de la côte Atlantique qui te permettra de tester de nombreuses plages du littoral, pour ne citer que ces deux exemples.
Choisir des hébergements responsables
La sélection du logement est un facteur crucial dans un voyage responsable. En effet, si tu fais attention à tous les points précédents mais que tu réserves dans un hôtel luxueux qui n’a que faire du gaspillage, ou dans une chaine d’hôtel, de style « all inclusive« , qui nettoie tes serviettes de bain tous les jours et t’offre plein d’échantillons cosmétiques en plastique, ce serait bien dommage.
« Oui, mais moi je veux du confort et je ne veux pas dormir en tente sans eau potable »
Si tu as peur que ce soit le cas, je te rassure, un hébergement responsable n’est pas synonyme de retour à l’état sauvage 🙂 Il existe des hôtels responsables très confortables, des gites, des chambres d’hôtes et même des campings.
En France, tu peux retrouver ces hébergements certifiés sur des plateformes comme Greengo, ou les logements labelisés « Clef Verte », le premier écolabel de l’hébergement et de la restauration.
A l’étranger, il existe de nombreuses possibilités comme les « gites agricoles », aussi appelé Agriturismo en Italie. Il s’agit tout simplement de gites à la ferme qui te permettent de dormir et de profiter des produits fabriqués sur place. Niveau circuit-court, on ne peut pas faire mieux ! En plus de bien manger, ce type de logement permet aussi de passer du temps avec les locaux, d’échanger et de comprendre leur mode de vie et leur culture. C’est aussi ça, voyager responsable.
Enfin, quand c’est possible, c’est toujours mieux de réserver en direct avec le gérant de l’établissement plutôt que de passer par une plateforme qui va prendre une commission au passage. Plus facile à dire qu’à faire, je sais bien, car beaucoup de petites structures n’ont pas de site internet dédié, ou des sites parfois peu fonctionnels…
Consommer local
Gourmande comme mon co-voyageur, l’un de nos plaisirs préférés en voyage c’est bien de goûter à la nourriture locale. Si je vais faire mes courses, j’opte pour des produits locaux et de saison et si je vais au restaurant je privilégie les petites structures familiales. Bref, je ne change pas mes habitudes de consommation, sauf que je m’adapte au pays dans lequel je suis.
Si comme moi tu aimes bien ramener quelques souvenirs, tu seras sûrement surpris.e d’apprendre que 90% des souvenirs que l’on trouve partout dans le monde sont fabriqués en Chine. Et surtout, beaucoup de vendeurs n’hésitent pas à mentir éhontément pour te faire croire que c’est artisanal. Résultat, depuis que je le sais, j’évite d’acheter des babioles (qui termineront dans un tiroir), sauf à être certaine qu’il s’agit bien d’artisanat local. En général ça se voit soit car toutes les pièces sont bien uniques avec parfois quelques défauts apparents, soit c’est parce que la boutique se trouve au même endroit que la fabrique.
Je préfère dorénavant rapporter de la nourriture typique, et surtout plein de photos 🙂
Respecter le bien-être animal
« Et si on allait faire une balade à dos de dromadaire / éléphant / poney… ? »
« Si on allait nager avec les dauphins ? »
« Si on allait voir les chèvres dans les arbres, ça fera une belle photo ! »
Mmmmm, non.
Même s’il y a encore beaucoup de progrès à faire en France pour respecter complètement les animaux, il faut quand même être réaliste sur le fait que la France est l’un des pays où les animaux sont les mieux traités. Autrement dit, ailleurs, c’est sûrement pire.
Partant de ce constat, si j’ai envie d’aller voir des animaux je ne le fais que si je suis 100% certaine que l’activité ne nuit pas à l’animal. Typiquement, toutes les activités à dos d’animal, c’est niet. Toutes les activités où on peut s’approcher d’animaux, ou qu’on nous promet qu’on pourra les toucher, c’est niet aussi. Toutes les activités où les animaux sont en cage, où dans des petites structures non adaptées, on oublie.
Le problème c’est que malgré toute notre bonne volonté il est parfois très difficile de savoir si les animaux sont bien traités. Si tu demandes aux locaux, ils vont te dire que oui. Sauf qu’en comparaison avec ce qu’on connait en France, ce n’est pas acceptable. Et parfois même en France, l’état de certains zoo laisse à désirer…
Certaines activités sont parfois labelisées, mais dans le doute je préfère m’abstenir plutôt que de participer à ces mauvais traitements. Je considère qu’un animal, sauf pour soins médicaux ou protection d’espèce menacée, n’a rien à faire entre des grilles. Je suis 100 fois plus heureuse de rencontrer un bouquetin au cours d’une randonnée, même l’espace de 10s, que de voir un lion dans une cage.
Mais le bien être animal ne se limite pas à ça. Sais-tu que la crème solaire tue le corail en 48h et que certains milieux aquatiques sont complètement endommagé à cause de cette dernière ? Pour protéger le corail, ainsi que toute la faune et la flore sous-marine, il existe maintenant des crèmes sans filtres UV chimiques, remplacés par des filtres minéraux.
Même si cela reste une bien meilleure alternative que la crème solaire standard, ce n’est pas sans risque pour l’environnement. La meilleure solution pour se baigner tout en se protégeant et en protégeant l’environnement est le T-shirt anti-UV. Tu en trouveras à prix très abordable au rayon natation et sports aquatiques des magasins de sport.
Respecter l’environnement et les populations
Je termine cette « petite » liste par ce qui me semble le plus logique quand on parle de voyager responsable, à savoir le respect de l’environnement. C’est ce à quoi on pense tous en premier, mais, vu le nombre d’ordures qui jonchent les sols un peu partout, apparemment c’est le plus compliqué à mettre en place pour bon nombre de personnes.
Outre les déchets, le voyage responsable passe aussi par les activités que l’on fait. Et certaines, sûrement très amusantes au demeurant, sont loin d’être les plus responsables. Entre les émissions de CO2, la pollution engendrée, les nuisances sonores… il y a des progrès à faire quant à nos divertissements préférés.
J’ai bien conscience que c’est un point assez sensible car quand j’en parle autour de moi on me fait clairement comprendre que les vacances c’est pour se relaxer et se divertir et qu’on peut bien s’autoriser un tour d’hélicoptère / de jet ski / de bateau / de quad… une fois dans l’année ! C’est vrai, c’est rien en comparaison de ces milliardaires et leurs jet privés. A titre individuel cela représente assez peu en effet, mais sur une population touristique estivale, ça peut devenir assez impressionnant. Imagine le nombre de tour d’hélicoptère réalisés juste pour le plaisir ?
Je ne vais pas te jeter la pierre car moi aussi j’en ai profité de ces activités. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que je n’étais pas la seule, et qu’en plus de l’impact écologique, ces loisirs posent aussi des soucis aux riverains qui subissent les nuisances sonores. Depuis, j’y réfléchi à deux fois avant de réserver. Il y a suffisamment de loisirs plus responsables et tout aussi amusants pour en trouver un qui me plaise. Quand on y pense, ce n’est pas parce que je n’aurais pas fait 30mn de jetski pendant mes vacances qu’elles seront pour autant gâchées…
Il y a plein de choses que je ne ferai jamais dans ma vie, de pays que je ne visiterai jamais et pour autant cela ne me rend pas moins heureuse.
Enfin, si aujourd’hui de nombreux lieux sont victimes de sur-fréquentation c’est en parti à cause de nous. Oui, nous qui postons nos photos et nos voyages sur les réseaux sociaux et les blogs comme celui-là même. Forcément, je prêche pour ma paroisse, je ne pense pas que la solution consiste à arrêter tous ces partages purement et simplement. Par contre on peut le faire de façon plus mesurée, sans fournir d’indications précises sur certains endroits magnifiques et encore sauvages que l’on a pu découvrir lors de notre séjour. Je vais te dire un scoop, sur le blog je ne mentionne pas toujours tous les endroits visités, où alors je ne les accompagne pas de photos. Et sur les réseaux sociaux, je ne localise jamais précisément mes photos quand il s’agit de sites et paysages naturels.
Même sans avoir une communauté sur les réseaux sociaux, nous sommes tous des influenceurs au sens premier du terme. Que ce soit envers nos familles, nos amis, nos collègues de travail… quand nous leur racontons nos voyages, nous avons tous un rôle à jouer pour tenter de préserver ce qui encore l’être dans ce bas monde. Et ça commence par ce que nous choisissons de partager avec les autres.
Un peu moins, mais un peu mieux !
Comme tu as pu le constater tout au long de cet article, il y a de multiples moyens de s’engager chacun à sa manière pour promouvoir une façon de voyager plus responsable et j’espère t’avoir donné quelques idées pour que tu puisses à ton tour les appliquer lors de tes prochaines vacances !
Plus généralement, j’espère que tu as compris que voyager responsable c’est aussi un état d’esprit qui implique une certaine sobriété dans ses vacances pour se recentrer sur l’essentiel : passer un bon moment en dehors de sa routine quotidienne. Et cela passe aussi par une remise en question de nos choix de vacances. Pourquoi tel endroit ? Pourquoi telle activité ? Pourquoi tel logement ?
Voyager responsable ça te parle ? Tu as d’autres conseils à partager ?
Epingle-moi sur Pinterest !